Selon le rapport de l'Agence iranienne de presse coranique (IQNA) citant "SaphirNews", de 15 heures à 19 heures, le samedi 10 juin 2006, le public est invité à cette rencontre à Saint-Ouen (93).
Créée en 1986, sous le parrainage du Pr. Muhammad Hamidullah, l'AFI tente de coller aux préoccupations des nouvelles générations de femmes musulmanes. Entretien avec Leïla Oueslati, présidente de l'AFI, un symbole de persistance dans les actions constructives.
SaphirNews.com: Qu'attendez-vous de cette journée, après le long silence de l'AFI?
Leïla Oueslati: C'est pour nous une occasion de revenir sur le terrain de l'activité publique en nous ouvrant à de nouvelles personnes. Nous voulons redynamiser l'association et nous lançons un appel aux femmes pour dialoguer, recueillir leurs suggestions, leurs propositions afin de mieux nous orienter selon leurs centres d'intérêts.
Cette fois, nous avons choisi une rencontre-débat sur une question qui a été oubliée de tout le monde : la tolérance en islam. Je vous rappelle que « Femme de l'islam » a été créé le 6 juin 1986 sous les encouragements du Professeur Hamidullah.
Nous avons choisi le nom de l'association en référence au livre du Professeur (ndr, Le Prophète de l'islam). Notre but est, pour les femmes musulmanes, de renouer avec la connaissance de l'islam.
L'AFI est donc un espace d'échanges inter-culturel, inter-religieux dans la continuité de l'oeuvre du professeur M. Hamidullah qui consiste à expliquer l'islam et à mener l'Homme en général à vivre la fraternité et la tolérance dans sa vie quotidienne en Europe et partout ailleurs dans le monde.
Deux mots sur vos invités pour parler de la tolérance en islam ?
Leïla Oueslati : Nous avons invité Madame Fazilleau, principale du Collège Réussite à Aubervilliers. C'est une femme formidable qui a très bien connu le Pr. Hamidullah et a su profiter de son esprit d'ouverture et de tolérance. Nous aurons aussi Madame Larbi, professeur de Coran. C'est une jeune française, née en France, éduquée en France et qui maîtrise très bien le Tajweed (ndr, la psalmodie du Coran).
Elle est parfaitement bilingue; c'est donc une chance pour nous de l'avoir comme prof. Avant elle, il n'y avait que des hommes pour nous enseigner le Coran. Inch' Allah samedi, c'est elle qui lira le Coran pour ouvrir la séance.