Selon El Balad, accueillant chaleureusement les participants, il a exprimé sa satisfaction de voir des élèves venus de différents pays pour apprendre le Coran. Il a rappelé que l’institution d’Al-Azhar déploie d’importants efforts pour offrir aux étudiants étrangers la possibilité de mémoriser le Coran, d’acquérir les sciences coraniques et de perfectionner la récitation avec les règles de tajwid.
Le cheikh Al-Tayeb a souligné que ce centre s’engage à diffuser une vision fondée sur la modération et l’équilibre, tout en soutenant les étudiants dans leur apprentissage. Évoquant ses propres souvenirs, il a raconté qu’enfant, il se rendait chaque matin, après la prière de l’aube et sans prendre de petit-déjeuner, à l’école coranique de son village pour mémoriser et réviser de nouveaux passages, car on pensait alors que manger rendait paresseux.
Il a décrit son maître, appelé « khatib » (prédicateur), qui enseignait tout en prodiguant des conseils religieux. Ce dernier, assis sur un tapis de palmier, corrigeait simultanément la récitation de plusieurs élèves, tandis que ceux-ci écrivaient sur des tablettes métalliques avec des calames de roseau.
Le grand imam a également rappelé la manière particulière d’honorer les meilleurs mémorisateurs : on les faisait défiler dans les rues du village pour que toute la communauté les connaisse et les félicite.
Lors de cette rencontre, les étudiants étrangers ont récité des versets devant le cheikh, qui a réaffirmé l’engagement d’Al-Azhar à lever les obstacles à leur apprentissage afin de former des prédicateurs capables de combattre les idéologies extrémistes et de représenter dignement Al-Azhar dans leurs pays respectifs.