Regard sur l’Histoire du mouvement de libération palestinien
Article(IQNA)- Ce mouvement a pris forme dans la population et devint un mouvement soutenu par la totalité de la population et les intellectuels dans le monde, pour la libération de la Palestine, et pour reprendre la ville occupée de Jérusalem.
Le terme intifada est entré dans le vocabulaire politique et révolutionnaire, en 1987, avec les mouvements de révolte des Palestiniens. Aujourd’hui, il y a peu de gens qui ne connaissent pas le mouvement de libration islamique de Palestine. Ce mot signifie mouvement et tremblement rapide et puissant, et signifie aujourd’hui le mouvement populaire et élargi des Palestiniens contre le régime des occupants sionistes. Toute révolution doit nécessairement commencer par un mouvement de révolte.
Le mouvement des Palestiniens s’exprime par jets de pierre contre les envahisseurs, c’est pour cette raison qu’on l’a appelé «la révolution des pierres». Le premier mouvement date de décembre 1987, après un accident de voiture au sud des territoires occupés, où plusieurs ouvriers palestiniens avaient trouvé la mort. Cet accident a été à l’origine d’émeutes dans les camps de réfugiés dans la bande de Gaza qui se sont étendus en Cisjordanie.
Le bureau du mouvement de libération de la Palestine qui se trouvait à l’époque, en Tunisie, a été surpris par l’ampleur des événements, mais Arafat a aussitôt pris en main, les rennes du mouvement. Après la conférence de Madrid, en 1991, les violences se sont apaisées, et un accord en 1993, entre Israël et le mouvement de libération de Palestine, sur la création d’un gouvernement autonome palestinien, et le retrait d’Israël des grandes villes de la bande de Gaza et de Cisjordanie, a été signé.
Après sept ans, les Palestiniens qui n’avaient pas réussi à faire respecter leurs droits, ont repris la lutte et la résistance qui étaient à leurs yeux, les seuls moyens de défense. Ce nouvel intifada qui est célèbre sous le nom de Intifada Al Aghsa, et qui se poursuit actuellement, a commencé après l’entrée de Ariel Sharon, chef du parti Likoud et responsable des massacres dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, dans la mosquée Al Aghsa le 28 septembre 1985, où il a fait un discours sur les droits d’Israël sur cette mosquée.
Le nouveau mouvement se répandit très vite dans toute la Palestine et servit d’outil au gouvernement autonome palestinien dans ses discussions de paix avec le régime sioniste. Il est naturel que l’OLP prenne place aux cotés de la population dans ce mouvement populaire qui s’étendait dans toute la Palestine et que Arafat ne pouvait pas contrôler. Arafat avait pris le pouvoir avec le soutien des Américains et des sionistes. La poursuite des mouvements de révolte, dont Arafat était considéré comme le responsable, laissait croire aux occupants que Arafat avait perdu son utilité et qu’il fallait le remplacer par un homme aux tendances plus américaines et sionistes qui serait capable d’arrêter le mouvement.
Or ce mouvement est un mouvement populaire qui bénéficie du soutien de tous les musulmans dans le monde, et qui poursuit sa route vers la libération totale de la Palestine.
Depuis le début de l’occupation de la Palestine par les forces sionistes, nous avons eu quatre grands mouvements de ce genre. Les trois premiers mouvements qui datent des années 1921, 1933 et 1939, ont été relativement brefs. Le terme Intifada signifie un mouvement populaire et islamique pour la reconstitution de l’identité nationale, le mouvement au départ venait des camps de réfugiés palestiniens à l’étranger mais peu à peu, il s’est étendu dans les territoires occupés, mettant en danger la sécurité d’Israël et exigeant des décisions rapides pour régler ces problèmes.
Les mouvements islamiques de libération, ont été accompagnés d’une pourriture intérieure du régime sioniste dont les dirigeants avouent eux-mêmes, la dislocation. L’émigration très forte des juifs à l’étranger, les problèmes sociaux et économiques, l’affaiblissement militaire et la crise politique qui sévit en Israël, découlent directement des mouvements d’intafada qui ont empêché le régime sioniste d’apprécier à leur juste valeur, les forces du Hezbollah libanais.
Nous pouvons donc nous attendre, malgré les difficultés du peuple de Palestine, pendant ces années de lutte, et les nombreux martyrs de la révolution, à des résultats qui dans l’union, aboutiront à la création d’un pays libre avec Jérusalem pour capitale.
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Le mouvement des Palestiniens s’exprime par jets de pierre contre les envahisseurs, c’est pour cette raison qu’on l’a appelé «la révolution des pierres». Le premier mouvement date de décembre 1987, après un accident de voiture au sud des territoires occupés, où plusieurs ouvriers palestiniens avaient trouvé la mort. Cet accident a été à l’origine d’émeutes dans les camps de réfugiés dans la bande de Gaza qui se sont étendus en Cisjordanie.
Le bureau du mouvement de libération de la Palestine qui se trouvait à l’époque, en Tunisie, a été surpris par l’ampleur des événements, mais Arafat a aussitôt pris en main, les rennes du mouvement. Après la conférence de Madrid, en 1991, les violences se sont apaisées, et un accord en 1993, entre Israël et le mouvement de libération de Palestine, sur la création d’un gouvernement autonome palestinien, et le retrait d’Israël des grandes villes de la bande de Gaza et de Cisjordanie, a été signé.
Après sept ans, les Palestiniens qui n’avaient pas réussi à faire respecter leurs droits, ont repris la lutte et la résistance qui étaient à leurs yeux, les seuls moyens de défense. Ce nouvel intifada qui est célèbre sous le nom de Intifada Al Aghsa, et qui se poursuit actuellement, a commencé après l’entrée de Ariel Sharon, chef du parti Likoud et responsable des massacres dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, dans la mosquée Al Aghsa le 28 septembre 1985, où il a fait un discours sur les droits d’Israël sur cette mosquée.
Le nouveau mouvement se répandit très vite dans toute la Palestine et servit d’outil au gouvernement autonome palestinien dans ses discussions de paix avec le régime sioniste. Il est naturel que l’OLP prenne place aux cotés de la population dans ce mouvement populaire qui s’étendait dans toute la Palestine et que Arafat ne pouvait pas contrôler. Arafat avait pris le pouvoir avec le soutien des Américains et des sionistes. La poursuite des mouvements de révolte, dont Arafat était considéré comme le responsable, laissait croire aux occupants que Arafat avait perdu son utilité et qu’il fallait le remplacer par un homme aux tendances plus américaines et sionistes qui serait capable d’arrêter le mouvement.
Or ce mouvement est un mouvement populaire qui bénéficie du soutien de tous les musulmans dans le monde, et qui poursuit sa route vers la libération totale de la Palestine.
Depuis le début de l’occupation de la Palestine par les forces sionistes, nous avons eu quatre grands mouvements de ce genre. Les trois premiers mouvements qui datent des années 1921, 1933 et 1939, ont été relativement brefs. Le terme Intifada signifie un mouvement populaire et islamique pour la reconstitution de l’identité nationale, le mouvement au départ venait des camps de réfugiés palestiniens à l’étranger mais peu à peu, il s’est étendu dans les territoires occupés, mettant en danger la sécurité d’Israël et exigeant des décisions rapides pour régler ces problèmes.
Les mouvements islamiques de libération, ont été accompagnés d’une pourriture intérieure du régime sioniste dont les dirigeants avouent eux-mêmes, la dislocation. L’émigration très forte des juifs à l’étranger, les problèmes sociaux et économiques, l’affaiblissement militaire et la crise politique qui sévit en Israël, découlent directement des mouvements d’intafada qui ont empêché le régime sioniste d’apprécier à leur juste valeur, les forces du Hezbollah libanais.
Nous pouvons donc nous attendre, malgré les difficultés du peuple de Palestine, pendant ces années de lutte, et les nombreux martyrs de la révolution, à des résultats qui dans l’union, aboutiront à la création d’un pays libre avec Jérusalem pour capitale.
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