Cette décision, prise par la soi-disant Administration civile – le bras administratif de l’occupation illégale israélienne – va modifier fondamentalement le statu quo sur ce lieu saint historique.
Parmi les changements proposés figurent des rénovations structurelles, notamment l’installation d’un nouveau toit sur la « Cour de Jacob », qui, selon des sources israéliennes, est utilisée pour la prière juive près de 90 % de l’année.
Les plans prévoient également le déploiement d’un système moderne d’extinction d’incendie et l’octroi aux autorités israéliennes d’un accès élargi aux infrastructures de surveillance de la mosquée.
Cette mesure prive de fait les autorités municipales palestiniennes de leur juridiction sur le site, renforçant ainsi le contrôle israélien par le biais d’un organisme religieux dirigé par des colons.
Bien qu’apparemment présentée comme une tentative de modernisation architecturale, cette prise de contrôle administrative introduit de nouveaux mécanismes de surveillance et de contrôle.
Les observateurs ont qualifié cette décision d’escalade dramatique dans la stratégie plus large de redéfinition du contrôle israélien à Hébron, les critiques avertissant qu’elle renforce l’autorité israélienne au détriment de la souveraineté palestinienne.
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