Anniversaire de l’école coranique de Grand-Yoff

12:36 - January 18, 2010
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Sénégal(IQNA)- Le «daara»(école coranique) moderne Serigne Fallou Souhaïbou Mbacké de Grand-Yoff a fêté hier son premier anniversaire. Le chef religieux a saisi l’occasion pour rappeler que mettre les apprenants du Coran dans des conditions saines s’inscrit dans la pure tradition islamique.
Créé en 2001 et inauguré officiellement en 2009, le « daara » Serigne Fallou Souhaïbou Mbacké a fête ce premier anniversaire. Cette année, c’est Serigne Abdoul Ahad Mbacké qui a été choisi comme parrain dont l’œuvre a été revisitée durant la journée, à travers une conférence et une exposition de photos.
Au programme, il y avait aussi un récital de Coran et des prières. « Cet anniversaire nous permet de faire un bilan et de voir les nouvelles orientations à prendre. Parmi ces dernières, il y a la construction d’une mosquée », explique Serigne Fallou Souhaïbou Mbacké, petit-fils de Serigne Touba et promoteur du « daara ».
Ce « daara » moderne, premier du genre dans le pays, compte plus de 80 pensionnaires mis dans de bonnes conditions d’études. Cours de Coran et de langues (anglais, arabe, français) y sont dispensés aux talibés.
Ici, ce que l’on voit tranche nettement d’avec les images habituelles qu’on a des « daaras ». Selon le chef religieux, c’est pour rompre d’avec ces images de talibés en haillons, mendiant dans les rues qu’il a créé ce daara.
« Tout lieu d’apprentissage du Coran doit être propre et sain. Idem de celui qui l’apprend. La création de ce « daara » répond à ce besoin », explique Serigne Fallou Souhaïbou Mbacké.
L’autre argument avancé par le marabout concerne les risques liés au fait de laisser les enfants traîner dans la rue. Une situation qu’il regrette. « Premièrement, c’est au moment le plus propice aux études (la matinée) qu’on demande aux enfants d’aller mendier. Deuxièmement, il y a beaucoup d’insécurité à laisser les enfants traîner dans les rues : fréquentation des petits délinquants, apprentissage du vol, etc. Dans un endroit comme Dakar, c’est ce genre de « daara » qui est le plus adapté », ajoute-t-il.
D’après le chef religieux, si on se réfère à l’histoire et aux enseignements de l’Islam, on verra que la modernisation des conditions d’étude du Coran s’inscrit dans la pure tradition.
« Ce travail a commencé sous le règne du khalife Ousmane qui avait ordonné le rassemblement du Coran et sa fixation sur du papier et l’harmonisation de sa lecture. Si on se réfère à Serigne Touba également, on verra qu’il a modernisé les conditions d’apprentissage du Coran. Bref, c’est dans cette voie que je m’inscris ».
Il estime qu’aucun enseignement n’est gratuit. « En milieu rural, c’est par les travaux champêtres que les talibés contribuent. Le problème vient de celui qui s’installe à Dakar et demande à ses talibés de mendier pour vivre », juge-t-il. Ce petit-fils de Serigne Touba entend ainsi poursuivre l’œuvre de son illustre père (Serigne Souhaïbou Mbacké) à Dakar.
« Il y a ici beaucoup de gens qui veulent que leurs enfants apprennent le Coran», confie-t-il.
Source: lesoleil
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Soxna Mame Diarra Ndiaye Tassé
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Ya salam. Je voulais savoir les frais d inscription et combien vient la mensualité pour un garçon de 6 ans pour cette année 2021. Respectueuses salutations.
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