Ainsi, l'Ile-de-France compte-t-elle 23 salles de prières où se prêche un islam radical, la région lyonnaise 22 et Marseille 13.
Les salafistes eux-mêmes, ces partisans d'un islam rigoriste et d'un retour "aux origines" de cette religion, seraient au nombre de 5.000 sur le territoire, soit dix fois plus qu'il y a dix ans, fait observer la radio.
En plus des grandes agglomérations, le phénomène touche aussi les villes moyennes telles Vitrolles, Alès ou Brest.
Dans tous ces cas de radicalisation, les imams modérés se font renverser par un "groupe de jeunes agitateurs" qui prennent de fait le pouvoir.
S'ils prêchent une vision radicale de l'islam, les appels au jihad, qui tomberaient sous le coup de la loi, ne sont jamais directs.
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