Dans un message publié sur leurs pages officielles, les deux institutions ont salué l’héritage unique de ce maître de la récitation, considéré comme l’une des voix les plus marquantes de l’art coranique en Égypte et dans le monde.
Al-Azhar a rappelé que Cheikh al-Banna se distinguait par un style personnel profondément spirituel, une récitation humble et touchante, et un trésor de cassettes enregistrées diffusées largement à travers le monde. Il fut également cofondateur de l’Union des récitateurs d’Égypte en 1984, dont il devint le vice-président.
Le ministère des Waqfs a souligné que Cheikh al-Banna fut un modèle de rigueur et de service au Livre de Dieu. Intégré à Radio Égypte dès l’âge de 22 ans, il fut l’un des plus jeunes récitateurs de son temps. Sa voix résonna dans les grandes mosquées d’Égypte, à la Mecque, à Médine, à al-Qods, à Damas, ainsi que dans de nombreux pays d’Europe et d’Asie.
Les autorités ont imploré Dieu d’accorder Sa miséricorde à ce maître du Coran et de faire de sa récitation une lumière dans sa tombe et une récompense éternelle.