Les responsables de la mosquée Jules-Guesde ont découvert la porte calcinée. La goutte d’eau pour eux qui déplorent divers actes de vandalisme dont la gravité va crescendo.
« Heureusement que c’est une porte coupe-feu, sinon il n’y avait plus de mosquée ! » Les responsables de la mosquée Jules-Guesde se disaient « choqués », ce dimanche matin, devant la porte d’entrée calcinée, sur laquelle on voit encore les traces des tags que les fidèles ont tenté d’effacer. « Les voisins disent qu’ils n’ont rien vu ni entendu, ça s’est passé entre 21 h et 6 h du matin, et heureusement les flammes se sont éteintes d’elles-mêmes. » Les pompiers n’ont donc pas eu à intervenir. Une plainte devait être déposée par les responsables de la mosquée dans la journée. Et la police devait procéder aux constatations d’usage.
Les dégâts sont limités mais c’est le message envoyé par ce vandalisme supposé qui choque énormément les fidèles. « C’est le troisième acte de vandalisme en un an, et là on a atteint un niveau supérieur, plus grave... Sans compter les insultes et réflexions de plus en plus courantes par les temps qui courent, ça pose des questions sur la sécurité des fidèles musulmans à Liévin. Est-on vraiment soutenus par les autorités publiques ? », demandent Brahim Koujane et Abdeladim Ben Haida.
Outre les travaux de réparations après cet acte, les responsables de la mosquée se concentrent désormais sur un point positif : les travaux d’agrandissement qui commenceront bientôt pour accueillir au mieux les 200 familles liévinoises qui fréquentent le lieu de culte.
voixdunord