Conférence à Quetta sur « le Coran, axe de l’union, et un monde sans terrorisme »
Le professeur Amanollah Shadizii, commentateur politique, a déclaré que la voix de la discorde s’élevait d’Arabie saoudite qui est la terre de la révélation, laissant le régime sioniste agir en toute tranquillité, et a demandé aux intellectuels du monde de l’islam d’œuvrer pour l’union des musulmans.
Abdou Matin Akhunzadeh, imam d’une mosquée au Baloutchistan, a déclaré que l’Iran qui appliquait l’islam authentique du prophète (as), avait un rôle important à jouer dans l’union des musulmans et qu’il ne fallait rien attendre des pays arabes dont les régimes étaient des dictatures à la solde des grandes puissances.
L’Hodjat-ol-islam Maghsud Ali Domeki, directeur du Centre d’information islamique du Pakistan, a déclaré que les prophètes avaient invité les gens avec douceur mais qu’aujourd’hui islam signifiait décapitation et violences.
« L’Arabie saoudite qui prétend diriger le monde de l’islam, défend en fait, les intérêts américains », a-t-il dit.
Seyed Hassan Yahyawi, consul iranien à Quetta, a déclaré quant à lui, que la communauté musulmane avait besoin d’union mais que malheureusement certains pays islamiques s’étaient unis contre elle et ne faisaient rien contre ses ennemis.
Aboul Fazl Hosseini, responsable du Centre culturel iranien de Quetta, a insisté sur la nécessité pour la communauté et ses écoles, de se réveiller.
A la fin de cette réunion, les religieux chiites et sunnites ont accompli ensemble la prière dirigée par Ata’ al Rahman, religieux réputé de la communauté sunnite pakistanaise, suivie par un repas d’Iftar en commun.
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