Séminaire sur l’islam et le rejet de la violence

8:13 - August 14, 2015
Code de l'info: 3342899
Alger(IQNA)-Plusieurs chouyoukh et professeurs venus de différentes régions du pays prendront part à cette rencontre pour se pencher sur la voie de l’islam dans le rejet de la violence et le remède à ses causes, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Le 10e séminaire qu’abrite aujourd’hui et demain (12 et 13 août) la zaouïa tidjania de Laghouat est consacré au thème de “l’islam et le rejet de la violence”.
Plusieurs chouyoukh et professeurs venus de différentes régions du pays prendront part à cette rencontre pour se pencher sur la voie de l’islam dans le rejet de la violence et le remède à ses causes, a-t-on appris auprès des organisateurs. “La violence : phénomène et signification”, “le choc des civilisations et la violence”, “le discours religieux modéré et la sensibilisation”, ainsi que “les médias et leur rôle dans la sensibilisation et la propagation de la culture de la paix et de la tolérance” sont entre autres les sujets que traiteront les participants à cette manifestation religieuse, selon la même source.
Ce séminaire porte le nom d’Abdeldjebbar Tidjani, 10e calife général de la tariqa (confrérie) tidjania sur la période 1991-2005, décédé à l’âge de 85 ans. De nos jours, la violence revêt différentes formes : l'agressivité, l'incivilité, la violence verbale, la violence physique, et le conflit. Elle traduit la difficulté, pour certains, de vivre ensemble et elle révèle parfois, à travers le passage à l'acte, un appel de détresse. Le thème retenu pour cette édition du séminaire est motivé par les proportions “inquiétantes et préoccupantes” prises par le phénomène de la violence “étranger à la société musulmane”, d’où la nécessité d’alerter et de mettre en garde contre sa propagation et son infiltration dans la société. Les objectifs du présent séminaire sont clairs.
Ils visent à une réflexion globale sur la question de la violence dans l’islam. Il vise depuis son institution à “éveiller les consciences et de propager la culture et le savoir au sein de la société”, selon les organisateurs.
En effet, la violence est une question devenue centrale dans la société algérienne. Elle occupe aujourd'hui le devant de la scène et il est vrai que les médias la dramatisent chaque jour un peu plus, qu'il s'agisse des événements internationaux, des questions de sécurité routière, des problèmes économiques ou encore des incivilités quotidiennes.
La violence est donc là et frappe les esprits. Mais elle existe aussi à l'école. Il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau, même si la violence tend à s'accroître au fil des années. De surcroît, elle ne règne pas uniquement dans les zones urbaines et trouve aussi d'autres formes dans l’Algérie rurale. Pour rappel, la tariqa tidjania a été fondée en 1781 à Boussemghoune par Sidi Ahmed Tidjani (1737-1815), et compte des millions d’adeptes à travers le monde.
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