Il ne faut pas limiter les cérémonies de deuil du mois de muharram à des manifestations affectives

11:12 - October 18, 2015
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Beyrouth(IQNA)-Seyed Jaafar Fazlollah, religieux chiite libanais et professeur de jurisprudence au Centre de recherches islamiques de Beyrouth, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré qu’il ne fallait pas limiter les cérémonies de deuil du mois de muharram à des manifestations affectives.

«Ashura est une école d’enseignement des valeurs islamiques qu’il faut présenter à cette occasion non dans un contexte fermé mais pour le renforcement de l’union de la communauté, et pour lutter contre l’oppression qui règne actuellement dans le monde, l’amour des richesses, du pouvoir et des plaisirs. Avant Ashura, le monde de l’islam était dirigé par des gens superficiels au niveau religieux et idéologique, qui ne pensaient qu’à accumuler les richesses et à réprimer le peuple.  Le mouvement de l’Imam Hossein (as) était un mouvement religieux pour l’instauration de la justice qui concerne toutes les religions et toutes les civilisations. Les cérémonies religieuses de deuil du mois de muharram doivent permettre un réveil, respecter le juste milieu, développer la spiritualité et encourager l’union des musulmans », a-t-il dit.
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