Abouzar Turkaman, directeur du Centre de la culture et des relations islamiques, sur le rôle de la religion en Iran et en Suisse, a fait un discours ainsi qu’Astrid Epiney, rectrice de l'Université de Fribourg en présence de l’Hodjat-ol-islam Mahmoud Mohamadi Araghi, membre du Haut conseil de la Révolution culturelle, d’Emad Afrugh, sociologue, et de l’Hodjat-ol-islam Mohsen Alviri, professeur à l’université « Bagher al Oloum (as) », de l’évêque de Lausanne, du responsable de l’association des Dominicains, du responsable du conseil des évêques de Suisse, du conseiller stratégique du ministère des affaires étrangères de Suisse, du représentant de l’association des missionnaires d’Afrique et de représentant des Maronites libanais.
Abouzar Turkaman a déclaré que l’islam insistait sur la foi et les actes, mais que la foi exigeait une connaissance et un libre choix.
« Nous n’avons pas le droit de qualifier d’impie, une personne qui en apparence, ne respecte pas les règles religieuses. Plus la foi augmente, plus les actes augmentent. L’objectif est l’augmentation des justes et la réforme de la société. Le manque d’attention à l’essence de la religion contribue à une baisse de l’initiation morale et réduit la religion à des actes rituels qui ne sont que des étapes pour arriver aux sens profonds de la spiritualité et de la morale. L’humanité actuelle souffre d’un manque de connaissance de la vérité humaine. Les progrès scientifiques ont éloigné les êtres humains de leur véritable identité et la famille est en danger. Comprendre l’importance de Dieu dans notre vie, conduit à la foi. Cette époque est l’époque des nouvelles idoles qui nous éloignent du monothéisme, comme l’individualisme et les passions qui poussent parfois à l’anéantissement d’autres êtres humains. Si les responsables religieux n’insistent pas sur le monothéisme, dans l’avenir, nous seront témoins de catastrophes. Il faut revenir aux enseignements religieux », a-t-il dit.
Astrid Epiney, rectrice de l'Université de Fribourg, a déclaré qu’un centre sur l’islam et la société avait été créé dans cette université dominicaine pour un dialogue avec les musulmans.
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