« Un des supermarchés de la communauté musulmane a été fermé et un autre devrait être vendu. Les commerçants confirment une baisse d'activités due à la mort de dizaines de chefs de familles », précise ce rapport.
Amjad Hamid, cardiologue et père de deux enfants à Christchurch, qui dirigeait également la société familiale méditerranéenne d'alimentation Mefco, est une des victimes de l'attentat terroriste perpétré en mars dernier contre les mosquées néo-zélandaises. Depuis sa mort, son frère Iman Hamid et son neveu Noor Hamid géraient l’entreprise familiale mais ont dû la mettre en vente, faute de revenus.
Selon Noor Hamid, l'entreprise connaissait des problèmes économiques depuis 2017, lorsqu'elle a déménagé à Christchurch, mais ses revenus ont fortement chuté après les attaques contre les mosquées.
Le gouvernement néo-zélandais a fourni un ensemble d'aides financières et de conseils aux entreprises touchées par les attaques de mosquées, mais cela ne s'applique qu'aux commerçants proches de la mosquée qui ont été obligés de fermer après la fusillade, et essayent de tenir debout malgré ces problèmes.