Au moment où toutes les organisations appelaient à libérer les détenus et à alléger les mesures d’incarcération pour lutter contre le coronavirus dans les prisons, les autorités d’occupation ont incarcéré, depuis le début de la pandémie du coronavirus, environ 900 nouveaux détenus dont des enfants, des femmes, des blessés et des malades. Les seules mesures entreprises par l’administration pénitentiaire israélienne s’étaient limitées à la privation des détenus de leurs droits et à tout défendre, ce qui a plongé dans l’isolement total les détenus palestiniens tout en les confiant à la merci de leurs geôliers.
Le Club du détenu a appelé les organisations internationales, en l’occurrence la Croix Rouge, à assumer leur responsabilité et à jouer un rôle plus actif pour rassurer les familles de la santé de leurs proches dans les prisons israéliennes.
Le Club a proposé de former un comité médical neutre qui participe à vérifier les conditions des détenus palestiniens.