A pieds nus, de Lucknow, en Inde, jusqu’à Téhéran
Abbas Khameyar, vice-président de la culture et des affaires sociales de l'Université des écoles islamiques, a écrit dans une courte note sur Swami Sarang, un religieux hindou qui milite pour la paix mondiale : « J’étais très étonné de le voir pieds nus à l'aéroport, à l'hôtel, à la bibliothèque nationale, dans les rues de Machhad et de Téhéran, et même lors de son discours sur la scène du Surah Hall. Quand je lui ai demandé la raison, il a souri et a répondu avec un calme indescriptible : « Je suis pieds nus depuis des années. Je veux avoir une relation étroite avec la mère de l'existence, c'est-à-dire la nature, et garder ce seul moyen de communication directe entre l'homme et la terre ! Les chaussures et tout autre revêtement pour les pieds sont une cause de déconnexion entre l'homme et la nature. Être pieds nus est ma première connexion avec la terre et le sol, puis avec tous les éléments de la nature et avec tous les univers ».
Ce religieux hindou connaît parfaitement Achoura et le mouvement de Karbala, organise toujours les cérémonies de deuil de l’Imam Hossein, et considère que le deuxième facteur d’évolution spirituelle est la dévotion à Hossein bin Ali (as).
Ces déclarations m'ont immédiatement rappelé George Jardak, l'auteur libanais et chrétien du célèbre livre en sept volumes « Ali, la voix de la justice humaine ».
Swami Sarang est un hindou qui aime Ali (as) et sa famille, il est venu dans notre pays à l'invitation de l'école des beaux-arts pour participer à la sixième conférence internationale « Baran Ghadeer » (la pluie de Ghadir). Swami Sarang appartient à la communauté « Hosseini Brahmane », célèbre en Inde pour sa dévotion au Prince des martyrs, Sayed al-Shahada (AS), qui chaque année, le jour d'Achoura, organise de grands rassemblements de deuil.
