La tragédie d'Achoura racontée par un prédicateur salafiste saoudien+vidéo
Comment ont-ils pu faire cela au petit-fils du Saint Prophète (psl), à l’enfant chéri du Prophète, qui sentait le paradis ? Ô mes yeux et Ô mon cœur, brûlez de larmes et de douleur ».
Le cheikh Bandar bin Nader al-Mashari, imam de la mosquée Hatin de Riyad, est diplômé de sciences islamiques de l'Université « Imam Muhammad Bin Saud », travaille actuellement en tant que prédicateur sunnite et salafiste, et donne de nombreuses conférences sur les religions et l'histoire de l'Islam.
Dans ses discours, il a lu une partie du récit d'Abi Makhnaf (sur le mouvement Achoura), sur le martyre d’Hazrat Ali Asghar (as) et d’Hazrat Abbas le midi d'Achoura, et les souffrances de l'Imam Hussain (as), le 10ème jour du mois de Muharram.
Vous pouvez voir ce discours dans la première partie de la série de vidéos "Récit de Siadat" préparée par l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna) dont voici la traduction :
Hazrat Ali Akbar (as) déclara : « Je suis Ali bin Hossein bin Ali. Je jure par le Dieu de la Kaaba, que nous sommes plus proches du Prophète (psl). Je jure devant Dieu qu'Ibn Ziyad n’a aucune valeur pour nous ». Les soldats d’Ibn Ziad ont commencé à tirer jusqu'à ce qu'il tombe au sol. Hossein a ramené Ali bin Hussain à l'intérieur de la tente, s'est couvert la tête et le visage de poussière, et a pleuré son fils tué sous ses yeux. Les soldats ont commencé à tirer, une flèche a touché le nourrisson Ali Asghar, sa mère a crié. Hossein a déclaré : « Ils n'ont même pas épargné nos enfants ». La scène de la bataille montre deux armées inégales, 72 compagnons de l’Imam contre 5 000 soldats armés jusqu’aux dents. Regardez ! La situation est très dangereuse. Toutes les personnes présentes dans la bataille se défendaient, un jeune de 19 ans s'est levé, le fils de Hassan (as), le fils du frère de Hussain, son nom est Qasim bin Hasan bin Ali. Plus de 50 cavaliers l'ont entouré avec leurs épées. Qasim a appelé Hossein : « Mon oncle, mon oncle, aide-moi ». Hossein lui-même, était en train de se battre quand il entendit l’appel de Qasim et dit : « J'ai entendu la voix de Qasim et j'ai pensé que c’était mon frère Hassan qui m'appelait ». L’Imam a quitté la bataille pour aller vers lui. Lorsqu’il est arrivé, il a vu Qasim bin Hasan sans vie et couvert de sang.
Le narrateur dit que Hossein s'est levé et a dit : « Pardonne-moi, mon neveu. Il est très difficile pour ton oncle de t'appeler et que tu ne répondes pas. Je dis juste que Dieu nous suffit et qu'Il est le meilleur défenseur ».
Hussain est resté seul face à l’armée de la mécréance, on dit qu'Ali bin Hussain (l’Imam Sadjad) était également là mais il était malade et ne pouvait pas participer à la bataille. Il y avait aussi des femmes et des enfants. Tous les compagnons de l’Imam avaient été tués. Tous les hommes de la famille du Prophète étaient tombés en martyrs dans cette bataille. Malheureusement, Zara'a bin Sharik Tamimi est venu et a frappé l'épaule gauche de Hossein qui est tombé au sol. Le narrateur dit : « j’ai vu Hossein se relever et retomber ». À ce moment, Ibn Anas, Sanan al-Nakh'i, a pointé une lance sur le haut de la poitrine de l'Imam Hussain et Hussain est tombé au sol. Sanan a sorti sa lance et l’a plongée à nouveau fermement, dans la poitrine de l’Imam, le sang a jailli et Hussain est tombé au sol. Ibn Sinan commença à torturer l’Imam en lui coupant la tête ».
Comment ont-ils pu faire cela au petit-fils du Saint Prophète (psl), à l’enfant chéri du Prophète, qui sentait le paradis ? Ô mes yeux et ô mon cœur, brûlez de douleur. La seule chose que je peux dire est que nous sommes tous de Lui et retournons à Lui ».
