Les assassins de Hussein (as) méritent la malédiction des cieux et de la terre
Nabil Al-Awadhi, religieux et prédicateur sunnite du Koweït, se référant à la tragédie de Karbala, a déclaré : « Je jure devant Dieu, quiconque a participé à ce crime et y a consenti, son châtiment est la malédiction de Dieu, des anges et de toute l’humanité. Hussain a été tué mais il n'est pas mort, il est vivant dans les consciences éveillées des croyants, et auprès du Saint Prophète (psl) ».
Cheikh Nabil Ali Mohammad Al-Awadi est diplômé en mathématiques et expert en jurisprudence, principes et sciences coraniques. Il est actuellement prédicateur et imam de mosquées, et employé au ministère des dons et des affaires islamiques du Koweït.
Al-Awadhi donne de nombreuses conférences dans le domaine de l'éducation et de l'histoire islamiques, et est invité dans les principales mosquées des pays arabes en tant que prédicateur sunnite.
Dans un programme télévisé, il a mentionné les événements historiques d'Achoura, la bravoure des compagnons d'Aba Abdallah al-Hussein (as) le jour de Tasu'a, ainsi que le martyre des enfants et des compagnons de l'Imam Hussain (as) le jour d'Achoura, puis la capture des femmes et des enfants. Le récit de l'oppression subie par l'Imam Hussain (as) et ses honorables compagnons de la bouche de ce prédicateur sunnite du Koweït est digne d’être écouté.
Vous pouvez voir ce sermon dans la deuxième partie de la série de vidéos « Raviat Siadat », préparée par l’Agence iranienne de presse coranique dont voici la traduction en français :
« Lorsque le 9ème jour arriva, l'Imam Hussain rassembla sa famille et ses compagnons et dit : « Je vous ai donné la permission, retournez chez vous ». Ils ont dit : « Nous ne retournerons jamais sans avoir combattu vos ennemis. Que diront les gens ? Ils diront que nous t’avons abandonné sans t’aider. Que nous avons eu peur d'Ubaydullah bin Ziad. Nous nous battrons dans la voie de Dieu jusqu'à ce que nous soyons tués ». Hussain a demandé au commandant de l'armée, Ubaydullah bin Ziad, d'arrêter de se battre après leur avoir rappelé Dieu et les avoir avertis et a dit : « Craignez Dieu et pratiquez la piété. Voyez ce que vous faites. Y a-t-il quelqu'un d'autre que moi qui soit le fils de la fille du Saint Prophète ? En ce jour et sur cette terre, y a-t-il quelqu'un d'autre que moi qui a une relation avec le Messager de Dieu ? » Ils ont dit non. Il a dit : « Alors pourquoi n'entendez-vous pas notre appel ? » « Voulez-vous faire la guerre au petit-fils du Prophète ? » À ce moment, 31 personnes d'Ubaydullah bin Ziad se sont séparées de son armée et ont rejoint les compagnons de Hussain. Parmi eux se trouvait Horr bin Yazid Riahi Tamimi, le premier membre de l'armée d'Ubaydullah, qui a rejoint l'armée de l'Imam Hossein. L'Imam Hossein a demandé un délai et après les prières de Maghrib et d'Isha, il est allé dans sa tente et a prié toute la nuit tandis que ses compagnons, sa famille, les femmes et les enfants étaient tous dans sa tente, jusqu'au matin. La bataille a commencé le matin du 10ème jour et la première personne à être tuée fut Horr bin Yazid Tamimi, le commandant d'Ubaydullah bin Ziad qui avait rejoint les compagnons de Hussain. Il avait dit : « J'ai choisi entre le feu de l'enfer et le ciel ». Hossein avait un fils nommé Ali Akbar qui a été tué devant son père. Après lui, le petit fils de Hossein, l'un des nourrissons, a été tué dans cette bataille, Hossein l'a pris [Ali Asghar] et tout en essuyant le sang de son visage, a dit : « Seigneur, juge entre nous et notre peuple. Dieu, juge entre nous et notre peuple. Ils nous ont appelés à l’aide mais ils nous ont trompés et ont commencé à se battre avec nous. Ô Allah, juge entre nous et ce peuple ». A ce moment, il a vu les hommes de sa famille et ses amis venir vers lui, et être tués, l'un après l'autre, sous ses yeux.
À ce moment, Shemr bin Dhul-Jushan, a dit à ses compagnons : « De quoi avez-vous peur, pourquoi avez-vous peur, vous avez peur de Hussain ? » Sinan bin Anas attaqua alors Hussain avec une lance et tira la lance de sa poitrine, le sang pur de Hussain se mit à couler. Alors, Shemr bin Dhil al-Jushan attaqua et asséna un autre coup au corps de Hussein.
« Ne pensez pas que ceux qui sont tués dans le chemin de Dieu sont morts, ils sont vivants et pourvus de nourriture par leur Seigneur » (Sourate Al-Imran, verset 196).
Ali bin Hossein surnommé Zain al-Abidin était le seul rescapé. Avec les femmes, il fut traîné jusqu'au palais d’Ubaydullah bin Ziad. Les femmes regardaient leurs morts dont le sang coulait par terre, la tête de Hossein sur les lances, en route vers le palais d'Ubaydullah bin Ziad qui jeta la tête sacrée de Hossein sur le sol. La tête que le Saint Prophète avait l'habitude d'embrasser, la tête qui selon le Prophète avait le parfum du paradis, la tête de Hussain que le Prophète serrait dans ses bras. Ubaydullah bin Ziad commença à frapper la tête avec sa canne. À ce moment, Anas bin Malik, qui était un vieil homme, entra et dit : « Craignez Dieu, éloigne ton bâton de cette tête bénie. J'ai vu de mes propres yeux que le Prophète l'a embrassée, malheur à vous, que Dieu vous punisse, que Dieu vous punisse ! ».
Hussain a été tué, mais il n'est pas mort, il est vivant dans les consciences éveillées des croyants.
