Demande d’un tribunal indien de traiter les discours de haine contre les musulmans

7:22 - October 24, 2022
Code de l'info: 3482431
Téhéran(IQNA)-La Cour suprême de l'Inde a ordonné aux chefs de police de deux États et de la capitale du pays, de prendre des mesures contre ceux qui propagent des discours de haine, quelle que soit leur religion.

La requête, déposée par un musulman, demandait au tribunal d'ordonner aux autorités de l'État de prendre des mesures contre les discours de haine contre la communauté musulmane.

En réponse à cette requête, la Cour suprême de l'Inde a déclaré que la nature laïque de l'Inde devait être préservée, et que les États du pays devaient agir pour mettre fin aux discours de haine.

La semaine dernière, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a critiqué l'Inde pour son bilan en matière de droits humains. Dans son discours à Mumbai, Guterres a déclaré : « L'Inde, en tant que membre élu du Conseil des droits de l'homme, a la responsabilité de protéger et de promouvoir les droits de tous, y compris les droits des membres des communautés minoritaires ».

Le parti nationaliste Bharatiya Janata, dirigé par le Premier ministre Narendra Modi et ses alliés, est accusé par les dirigeants de l'opposition, de faire pression sur les musulmans. Mais ce parti rejette fermement ces accusations et affirme que le gouvernement traite les adeptes de toutes les religions de la même manière.

Les militants des droits de l'homme affirment que le harcèlement et les discours de haine contre les minorités religieuses, en particulier les 200 millions de musulmans en Inde, ont augmenté depuis l'arrivée au pouvoir de Modi en 2014.

Selon ces militants, ces pressions se sont accrues, notamment au Cachemire, depuis que le gouvernement de Modi a révoqué l'autonomie de la région à majorité musulmane en 2019.

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