Cette traduction en 863 pages, faite en deux ans, a été publiée en 1950 par les éditions « Iwanami Shoten »
Okawa est né en 1886 dans la région de Yamagata, au nord du Japon. Après avoir été accepté au département de philosophie de la Faculté de Lettres de l'Université de Tokyo, il se familiarise avec la pensée orientale et la philosophie hindoue. Quelque temps plus tard, il commença à travailler dans la Compagnie des chemins de fer du Sud, réalisa différentes œuvres littéraires, et était célèbre en tant qu'expert de la pensée et des idées du peuple japonais.
Okawa était un chercheur sérieux dans le domaine du Droit, et a obtenu un doctorat en Droit, à l'Université de Tokyo. D'après les écrits d'Okawa, il est clair qu'il a étudié la biographie du Prophète Muhammad (psl) au lycée, et participé à des cours sur l'Islam. Mais ce qui a poussé Okawa à étudier l'Islam et à s'y intéresser, c'est sa familiarité avec les œuvres de Goethe, comme il l'a mentionné au début de sa traduction du Coran.
Okawa a commencé à traduire le Coran à l'âge de trente ans. Sa traduction fut publiée jusqu'à la sourate Tawba, dans un magazine local. Parallèlement, il traduisit le livre « Al-Hadith » et rédigea une biographie du Prophète Muhammad (psl).
En 1942, il publia un livre intitulé « Connaissance de l’Islam », en japonais, qui aida beaucoup à faire comprendre l’Islam.
Bien qu'Okawa ait beaucoup étudié l'Islam et la vie du Prophète (psl), il ne s'est jamais converti à l'Islam et est finalement décédé en 1959, à l'âge de 71 ans.
Okawa avait beaucoup d'informations sur l'Islam, et parlait couramment plusieurs langues étrangères, mais il ne maîtrisait pas suffisamment la langue arabe, c'est pourquoi il a écrit dans une note : « Seul un musulman pieux qui maîtrise parfaitement la langue arabe, est capable de traduire le Coran ».