Femme et famille dans le Coran / 20

La philosophie du mahr et l'attitude des ignorants à son égard

9:15 - October 15, 2023
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TEHERAN(IQNA)-Le Coran a mentionné et blâmé la période arabe de l’ignorance, dans plusieurs versets. L’une des mauvaises habitudes de cette époque était l’oppression faite aux femmes, dans le paiement du mahr (un bien spécifique qu'un homme paie ou s'engage à payer à sa femme lors d'un mariage islamique).

La philosophie du Mahr peut être résumée ainsi : Offrir un cadeau à un être cher, en guise d'expression d'amour et d'intérêt, est une chose naturelle, ce cadeau de l’homme est l’expression d'un amour et d'une affection pour une femme, plus élevé que les cadeaux et les dons ordinaires.

Les femmes sont plus résistantes aux convoitises, cette particularité a toujours donné aux femmes la possibilité de ne pas suivre l'homme et de ne pas se donner à lui gratuitement.

Certains hommes quittent parfois leur femme sans aucune raison et choisissent une autre femme plus jeune et plus attrayante. La dot est un obstacle majeur à ces caprices.

Ce don contribue aussi à l'équilibre économique. Bien que les femmes jouissent d’une indépendance financière et économique, du point de vue de l’Islam, l’initiative appartient généralement aux hommes.

Le mahr était une façon d’annoncer officiellement le mariage. En cas de divorce, la probabilité que la femme se retrouve sans soutien économique, est très élevée. L'existence de ce don lui apporte un sentiment de sécurité économique et de soutien.

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Avant l’islam, si un homme divorçait, il devait payer le mahr, mais si la femme commettait un adultère, elle n'y avait pas droit. Chez les Arabes bédouins, la « dot » était des chameaux que le marié envoyait à la tente de la mariée. Leur nombre dépendait de la position de la mariée parmi son peuple, et de sa beauté. Mais chez les Arabes urbains, il s’agissait de dirhams ou de dinars, qui étaient versés au père ou au tuteur de la femme.

Avant l’islam, le père et la mère considéraient le mahr comme un salaire doté d’avantages sociaux. Ils étaient félicités à la naissance d'une fille, qui représentait un accroissement de leurs richesses. Profitant de l'ignorance des pères ou en leur absence, les frères estimaient avoir un droit de tutelle sur leurs sœurs et les mariaient à qui ils voulaient. La dot de la fille leur appartenait et ils échangeaient même les filles et prenaient leur mahr.

Tags: affection ، homme ، femme ، islam ، mariage
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