La fête de l’Aïd al-Adha
L'Aïd al-Adha est le jour de l'épreuve d’Hazrat Ibrahim (AS) et d’Hazrat Ismail (AS) dont ils sont sortis victorieux.
La tradition du sacrifice, le jour de l'Aïd al-Adha, est également une commémoration du sacrifice d'Ismail. Il est dit dans diverses traditions, que le Prophète Ibrahim avait un fils nommé Ismail qu’il avait eu dans la vieillesse et qui lui était très cher. Quand Ismaël atteignit l’adolescence, le commandement divin fut révélé à Abraham, à plusieurs reprises, dans un rêve, de sacrifier Ismaël, sans mentionner aucune raison. Après une longue lutte intérieure et avec le consentement sincère de son fils, ils se rendirent à l'endroit où Ibrahim devait sacrifier son fils bien-aimé.
Ce récit est mentionné dans le Coran :
«فَلَمَّا أَسْلَمَا وَتَلَّهُ لِلْجَبِینِ وَنَادَیْنَاهُ أَن یَا إِبْرَاهِیمُ قَدْ صَدَّقْتَ الرُّؤْیَا إِنَّا کَذلِکَ نَجْزِی الْمُحْسِنِینَ »
« Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre d'Allah) et qu'il l'eut jeté sur le front, voilà que Nous l’appelâmes : « Ibrahim (Abraham) ! Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants »
(Coran 37 : 103-104-105)
À l’époque de l’ignorance préislamique, le sacrifice était mélangé à des pratiques polythéistes. Le sang du sacrifice était versé sur la Kaaba et sa viande était accrochée à la Kaaba afin que Dieu l'accepte.
Le verset 37 de la sourate Hadj déclare :
« لَنْ يَنَالَ اللَّهَ لُحُومُهَا وَلَا دِمَاؤُهَا وَلَكِنْ يَنَالُهُ التَّقْوَى مِنْكُمْ»
« Ni leurs chairs ni leurs sangs n'atteindront Allah, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la piété »
Il est également mentionné dans de fréquents récits, que le jour de l'Aïd al-Adha, les musulmans sacrifient des moutons, des chameaux ou des béliers afin que les affamés et les pauvres puissent obtenir de la nourriture, et cette pratique a été une occasion d'unité parmi les musulmans.
