La chaîne égyptienne d’Al-Azhar a publié une déclaration dénonçant des scènes offensantes, lors de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris.
Dans cette déclaration, Al Ahzar déclare : « Nous n'acceptons aucune insulte aux prophètes de Dieu et mettons en garde contre le danger d'exploiter à mauvais escient, les occasions mondiales, pour normaliser les outrages aux religions.
Cette cérémonie s'est moquée de Jésus-Christ, l'un des grands prophètes divins, et a manqué de respect aux sentiments de ceux qui croient à la religion, à sa morale et à ses hautes valeurs humaines.
Les prophètes et les messagers sont les meilleures créatures de Dieu, qu'Il a choisies et a préférées au reste du monde, afin qu'ils puissent transmettre le bon message au monde.
Al-Azhar et près de deux milliards de musulmans croient que Jésus (as) est le messager de Dieu et l'insulter, lui ou l'un des prophètes, est honteux et odieux ».
Al-Azhar a aussi mis en garde contre le danger d'abuser des événements mondiaux pour normaliser et promouvoir des pratiques sociales destructrices et honteuses, comme l'homosexualité.
Anne Descamps, directrice de la communication de Paris 2024, après la cérémonie d'ouverture des Jeux, a répondu à ces protestations et critiques, lors de la conférence de presse du Comité international olympique, et a déclaré : « Il est clair qu'il n'y a jamais eu aucune intention de manquer de respect à un groupe religieux.
Au contraire, je pense que nous avons vraiment essayé d’encourager la tolérance, et en regardant les résultats des enquêtes, nous pensons que notre souhait a été exaucé. Si quelqu'un s'est senti offensé, nous en sommes vraiment désolés et nous nous excusons ».
La partie du programme d'ouverture des Jeux olympiques, qui était accompagnée de la présence de drag queens (hommes habillés en femmes) et d’une parodie du célèbre tableau de la Cène de Léonard de Vinci, a provoqué la colère et les critiques de beaucoup d’utilisateurs des réseaux sociaux qui ont considéré cette performance comme une insulte évidente au christianisme.