Dans cet article il a déclaré : « Les occupants et les Juifs se considèrent comme la « nation élue » et estime que les autres nations n'ont aucune valeur et doivent servir le judaïsme. Par conséquent, de leur point de vue, le meurtre des musulmans est tout à fait justifié et repose sur une base religieuse.
Si à certaines périodes de l'histoire, ils ont signé un accord de paix, c’était par impuissance, car leur slogan est l’établissement d’un gouvernement du Nil à l'Euphrate.
Les concepts de « peuple élu » et de « grand Israël, du Nil à l'Euphrate », constituent les bases idéologiques du sionisme politique.
L'idée de « peuple élu » est historiquement et politiquement criminelle et est également intolérable d'un point de vue religieux car partout où il y a des élus, il y a aussi des exclus.
Aujourd'hui, la question de la Palestine et des crimes commis par Israël contre le peuple palestinien sans défense, est entrée dans sa phase la plus sensible. En fait, il ne s’agit pas d’un problème régional mais d’un des principaux enjeux mondiaux.
Bien que l'opinion publique mondiale et la plupart des gouvernements aient condamné ces crimes, les États-Unis apportent une grande aide au régime d'occupation d'Israël et à Benjamin Netanyahu, et ont opposé leur veto à toutes les résolutions du Conseil de sécurité.
Paradoxalement, les pays islamiques qui ont un lien idéologique et religieux avec le peuple palestinien opprimé et disposent d'innombrables ressources économiques, d'une population jeune et d'environ 55 voix à l'Assemblée générale des Nations Unies, n'ont rien fait pendant 70 ans et n’ont jamais réagi à l'oppression des sionistes.
Si le sionisme se distingue du judaïsme, dans de nombreux cas, les deux se mélangent et il est difficile de les séparer.
Afin d’associer tous les Juifs à leurs objectifs et à leurs politiques, les sionistes utilisent généralement le mot « Juif » dans leurs protocoles et leur discours, et insinuent qu’ils défendent les intérêts de la nation juive alors que le mouvement sioniste est un mouvement politique et un résultat du colonialisme britannique et américain. Mme Golda Meir et Begin disaient : « Cette terre nous a été promise et nous y avons droit ».
Les sionistes revendiquent continuellement un « droit divin » de propriété sur la Palestine et tout leur est permis en tant que « peuple élu » de Dieu : la torture, les mauvais traitements, le terrorisme, les intimidations et les arrestations, les transferts forcés et les déportations massives, la destruction des biens et leur confiscation, et les meurtres de masse.
L’exemple le plus évident est le massacre de Deir Yassin, le 9 avril 1948, où 254 habitants de ce village (hommes, femmes, enfants et personnes âgées) ont été tués par le groupe armé « Irgoun » dirigé par Menahem Begin.
Ils ne sont pas seulement hostiles envers les musulmans, mais aussi envers les chrétiens. Les chrétiens et les musulmans en Palestine occupée souffrent de conditions similaires et tous deux souffrent de l’occupation de cette terre par les sionistes. Pendant des générations, chrétiens et musulmans en Palestine, ont vécu côte à côte en paix, et les chrétiens palestiniens, aux côtés des musulmans, ont tenté de mettre fin à l’occupation de cette terre par les sionistes.
Mais malheureusement, ils n’ont pas bénéficié du soutien international de la communauté religieuse, ce qui est inacceptable pour l’Église et les valeurs chrétiennes. La raison est qu’une partie importante des Églises occidentales est influencée par les sionistes chrétiens. Ces conditions sont en partie l'héritage de l'Holocauste et des crimes du monde occidental contre les Juifs dans le passé, ainsi que l'écart par rapport aux valeurs de la religion chrétienne, qui ont rendu difficile pour l'Église, de soutenir les Palestiniens. Récemment, nous avons vu que le Pape a fait des déclarations à ce sujet, qui pourraient encourager l’Église à s’engager davantage sur la question palestinienne.
S’il y a eu une persécution des Juifs par les Européens, qu’est-ce que cela a à voir avec les musulmans palestiniens, qui sont obligés d’en payer le prix ? »