L’Hodjat ul-islam wal muslimin, Reza Heydari, professeur et chercheur au centre d’enseignement islamique, lors de la commémoration de la naissance d’Hazrat Fatima Zahra (sa) se référant aux recommandations du Coran concernant le respect des parents, a déclaré : « Respecter les parents avant d'être un devoir islamique et religieux, est un devoir d’humanité et de respect.
Le Coran, après avoir mentionné les parents, mentionne la mère séparément, et rappelle les difficultés de la mère pendant la grossesse, les douleurs de l'accouchement et l'allaitement :
«وَصَّيْنَا الْإِنْسانَ بِوالِدَيْهِ إِحْساناً حَمَلَتْهُ أُمُّهُ كُرْهاً وَ وَضَعَتْهُ كُرْهاً وَ حَمْلُهُ وَ فِصالُهُ ثَلاثُونَ شَهْراً...»
« Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère, sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché, et sa gestation et sevrage durant trente mois » (Coran 46 :15)
Dans un autre verset, il fait référence à la faiblesse pendant la grossesse, l'accouchement et l'allaitement :
«حَمَلَتْهُ أُمُّهُ وَهْناً عَلى وَهْنٍ وَ فِصالُهُ في عامَيْنِ...»
« Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère, sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine, son sevrage a lieu à deux ans »
(Coran 31 : 14)
Lorsqu’Hazrat Zain al-Abidin (as) évoque la nécessité de respecter les droits des proches dans son « Traité de droit », il donne la première place dans le système familial, à la mère, et ensuite aux droits du père et dit : « Le plus important est le droit de la mère, puis celui du père, puis celui des enfants, puis celui du frère, et dans l'ordre de parenté, chaque parent le plus proche a plus de droits ».
Peut-être que cette insistance du Coran et des Hadiths est due au fait que l'amour inconditionnel de la mère pour ses enfants, l’amène à négliger ces droits.