Ebrahim Sahli Hajiabadi, auteur du livre « Philosophie des châtiments coraniques » dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), a déclaré : « L'un des sujets fascinants et complexes du Coran est celui de la philosophie des châtiments dans l’histoire du prophète Moïse (as), du prophète Loth (as), du prophète Noé (as), du prophète David et d'Adam (as) qui à première vue, semble incompatible avec la raison et la logique, et nécessite une explication.
L'une des questions très importantes qui se pose est de savoir si les châtiments mentionnés par Dieu dans le Coran, ont réellement eu lieu ou sont des récits symboliques.
Le livre « Philosophie des châtiments coraniques » a été publié en 2019, par l'Institut « Boustan Kitab » sur la direction du Centre national de réponses aux questions religieuses. Une partie de ce livre porte sur les opinions du martyr Motahhari et de l'Ayatollah Mahrefat, sur les récits coraniques.
Parmi les chercheurs qui ont écrit dans ce domaine, l’Ayatollah Ma'refat considère les récits coraniques comme une réalité et a tenté de prouver cette théorie en détail, dans son livre « Shobahat wa Rodud».
D’un autre côté, le martyr Motahhari considérait certains récits comme des récits symboliques, deux points de vue complètement différents sur les récits du Coran.
Le martyr Motahhari dit dans un de ses travaux de recherche : « Le Coran a présenté l'histoire d'Adam de manière symbolique. Bien sûr, Adam est la première personne qui a existé, mais le Coran présente l'histoire, sa demeure au ciel, les tentations du diable et l'expulsion du paradis comme des récits symbolique ».
Cette théorie du martyr Motahhari est très utile pour surmonter certains doutes sur d'autres récits mentionnés dans le Coran. L’Allameh Tabatabai explique que dans le Coran, certaines histoires sont en fait, des paraboles, comme le récit de Musa (as) et d'Abd Salih, le récit de Loth et de ses invités, des descriptions du paradis et de l’enfer, et que certains versets soutiennent cette affirmation.
L’être humain n'a pas la capacité de comprendre les plaisirs du paradis, en particulier ses plaisirs spirituels, c’est pourquoi le Coran utilise des comparaisons adaptées à l'esprit humain et aux bénédictions matérielles accessibles et compréhensibles. Si nous disons que certains récits du Coran sont des allégories et des symboles, beaucoup de doutes et de questions disparaîtront sans le moindre effort ».