Selon Le Devoir, aujourd’hui, bien que les murs de la mosquée aient été rénovés, un trou de balle subsiste, rappelant l’horreur de cette soirée et la nécessité de ne jamais oublier.
Mohamed Labidi, président de la mosquée, exprime son inquiétude face à l’érosion du souvenir. La faible participation aux événements commémoratifs cette année illustre, selon lui, un désintérêt croissant. Pourtant, des cérémonies ont eu lieu à Montréal et Québec pour honorer la mémoire des victimes, avec des discours soulignant l’importance de lutter contre l’islamophobie.
Le premier ministre Justin Trudeau a réaffirmé son engagement contre la haine, tandis que François Legault a rappelé la solidarité exprimée après l’attentat. Malgré quelques progrès dans la lutte contre la discrimination, des tensions persistent.
Pour Labidi, le Québec a un devoir de mémoire afin qu’aucune communauté ne revive un tel drame. Se souvenir, c’est résister à la division et bâtir un avenir où toutes les communautés vivent en paix.