Selon El Watan, dans son discours lors du premier anniversaire de l’ouverture de la Grande Mosquée d’Alger, Mohamed Mamoune El Kacimi El Housseini a insisté sur la mission de Djamaâ El Djazaïr : promouvoir un islam de paix et de modération. Selon lui, cet édifice dépasse sa fonction religieuse pour devenir un symbole de l’identité nationale et de la stabilité du pays.
Le recteur a souligné l’importance de l’enseignement et de la diffusion du savoir au sein de la mosquée, notamment à travers la maison du Coran et la bibliothèque, qui ambitionne d’atteindre un million d’ouvrages. Il a mis en avant le rôle du Centre des sciences religieuses et du dialogue des civilisations, destiné à favoriser la tolérance et l’ouverture.
L’accent est également mis sur la finance islamique comme alternative économique. Selon Cheikh El Housseini, ces initiatives s’inscrivent dans une volonté d’adapter l’islam aux défis contemporains tout en préservant son essence.
Il a rappelé que la construction de cette mosquée sur un lieu symbolique renforce l’histoire et l’identité algériennes. Djamaâ El Djazaïr se veut ainsi un vecteur de spiritualité et de dialogue, incarnant un islam de juste milieu.