Selon revolutionpermanente, à quelques jours du début du ramadan, l’édifice est presque entièrement détruit, sa structure métallique tordue sous l’effet des flammes.
Cet acte intervient dans un climat national marqué par une montée de l’islamophobie, alimentée par des discours politiques stigmatisants. Tandis que les appels à la répression contre les musulmans se multiplient, des actes de violence suivent, encouragés par cette rhétorique.
Si le gouvernement a condamné l’attaque et annoncé une enquête, ces déclarations apparaissent creuses face à sa propre responsabilité dans l’instauration d’un climat hostile. Dissolutions arbitraires d’associations, discours sur la « décivilisation », criminalisation des mobilisations pro-palestiniennes : autant d’éléments qui légitiment ces agressions.
Face à cette escalade, une riposte collective est nécessaire. Le mouvement ouvrier et les organisations antiracistes doivent se mobiliser pour dénoncer ces violences et lutter contre la banalisation de l’islamophobie.
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