Selon « Voice of Pakistan », la police indienne a déposé une plainte contre l'imam d'une mosquée de l'État d'Uttar Pradesh, dirigé par le parti Bharatiya Janata, pour avoir utilisé un haut-parleur dans une mosquée, sans autorisation, pendant les prières du soir.
Les autorités locales ont affirmé que le bruit du haut-parleur interférait avec les examens qui se déroulaient à proximité de la mosquée, et dérangeait les résidents, notamment ceux qui souffraient de problèmes de santé.
Lors d'une affaire similaire, trois autres personnes ont également été reconnues coupables d'avoir installé des haut-parleurs dans des lieux de culte sans permis, dans le cadre d'un effort croissant visant à faire respecter les lois sur la pollution sonore.
Auparavant, les tribunaux, notamment les Hautes Cours d’Allahabad et de Bombay, avaient statué que l’utilisation de haut-parleurs n’était pas essentielle aux pratiques religieuses, et qu’il était possible d’interdire leur utilisation pour empêcher toute perturbation de l’ordre public.
Ces questions apparemment mineures, sont souvent utilisées comme moyen de réprimer et de harceler les musulmans en Inde, en particulier dans les États dominés par le parti Bharatiya Janata, et mettent en évidence les défis auxquels sont confrontées la liberté religieuse et les minorités dans ces États.