Des organisations internationales, dont l’ONU, ainsi que plusieurs gouvernements européens, pays de la région et mouvements de résistance palestiniens, ont dénoncé cette mesure, la qualifiant de violation grave du droit international et d’escalade dangereuse du conflit.
Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a averti que ce projet entraînerait davantage de déplacements forcés, de pertes humaines et de souffrances insupportables.
Plusieurs pays, parmi lesquels la Turquie, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Suède, la Chine, la Norvège ou encore l’Écosse, ont exhorté Israël à renoncer à cette initiative et à privilégier un cessez-le-feu immédiat.
Les groupes palestiniens, tels que le Hamas, le Jihad islamique et le Mouvement des moudjahidines, ont pour leur part averti que toute tentative d’occupation se heurterait à une résistance déterminée.
ONU : un avertissement contre une catastrophe humanitaire
Volker Türk, Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, a appelé Israël à mettre immédiatement fin à son projet d’occupation militaire totale de Gaza, soulignant son incompatibilité avec les décisions de la Cour pénale internationale.
Selon lui, cette initiative ne ferait qu’aggraver les déplacements massifs, la souffrance des civils et les crimes de guerre.
Il a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu et d’un accès humanitaire complet, ainsi que sur la libération simultanée de tous les otages israéliens et des Palestiniens détenus arbitrairement.
Turquie : appel au Conseil de sécurité
La Turquie a condamné avec force la décision israélienne, affirmant qu’elle met en péril la paix et la stabilité régionales, approfondit la crise humanitaire et s’inscrit dans une logique de génocide contre les Palestiniens.
Ankara exhorte la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir pour empêcher la transformation de Gaza en un lieu inhabitable, visant à forcer l’exode de ses habitants.
Hamas : une « nouvelle guerre de génocide »
Le mouvement Hamas a qualifié l’approbation du plan d’occupation et d’évacuation de Gaza de crime de guerre manifeste.
Il accuse Israël de poursuivre une politique de nettoyage ethnique et d’entraver les négociations qui étaient proches d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers.
Le Hamas affirme rester ouvert à un accord global pour libérer tous les prisonniers, tout en maintenant sa détermination à résister jusqu’au retrait des forces israéliennes.
Jihad islamique : responsabilité des puissances internationales
Le Jihad islamique a dénoncé une intensification de la politique de massacres menée par Israël, soutenue selon lui par l’administration Trump.
Le mouvement appelle les pays arabes et occidentaux à assumer leur responsabilité pour freiner cette escalade.
Il voit dans cette décision l’ouverture d’un nouveau chapitre de guerre génocidaire visant à imposer un déplacement forcé des habitants de Gaza.
Mouvement des moudjahidines : Gaza résistera
Le Mouvement des moudjahidines de Gaza a averti que toute tentative d’occupation se heurterait à une résistance déterminée.
Il estime que les décisions israéliennes prolongent la guerre et bloquent les négociations. Affirmant que les armes de la résistance appartiennent au peuple palestinien, le mouvement appelle le monde arabe et musulman à se mobiliser pour soutenir la lutte jusqu’à la libération.
Réactions européennes et asiatiques
Le Royaume-Uni, la Suède, l’Espagne, la Chine, l’Écosse, la Norvège et les Pays-Bas ont exprimé leur opposition ferme. Londres et Stockholm estiment que la décision ne fera qu’accroître les violences et retarder la paix.
Madrid réclame un cessez-le-feu permanent et la création d’un État palestinien viable. Pékin appelle à l’arrêt immédiat de toute action dangereuse. Édimbourg et Oslo dénoncent une violation du droit international, tandis que La Haye met en garde contre l’aggravation de la catastrophe humanitaire.