Selon l’AFP, la crise entre Paris et Alger place la mosquée dans une position délicate en raison de ses liens historiques avec l’Algérie. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, devrait être présent à l’événement, tandis que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a choisi de ne pas y assister. Ce dernier a récemment critiqué l’Algérie pour son refus de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière expulsés de France, une question qui continue d’empoisonner les relations bilatérales.
Un autre signe des tensions est l’absence de demandes de visas pour les imams algériens, qui sont habituellement envoyés en France par les autorités algériennes pendant le Ramadan. Cette situation reflète une crispation croissante entre les deux pays, où chaque symbole, y compris un iftar officiel, devient un enjeu diplomatique.
Alors que la Grande Mosquée de Paris cherche à maintenir son rôle religieux et culturel, elle se retrouve malgré elle prise dans le tourbillon des relations franco-algériennes, illustrant une fois de plus la complexité des liens entre Paris et Alger.
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