Selon le correspondant d'IQNA, pour Al Balushi, cette conception a conduit à un affaiblissement moral de la société et à l’effondrement de l’institution familiale.
Dans son intervention, Al Balushi a souligné que la liberté, telle que définie en Occident, est absolue et détachée de toute limite morale ou spirituelle. À l’inverse, la liberté en Islam est encadrée par la charia et les principes éthiques, visant à préserver l’équilibre entre les droits individuels et les intérêts collectifs. Il a ainsi affirmé que l’Islam considère les droits et les devoirs de manière conjointe, contrairement à l’Occident où l’individu est souvent placé au-dessus de la société.
Il a également évoqué l’expérience omanaise en matière de droits humains, fondée sur la justice, la modération, la consultation et une monarchie équilibrée. Oman, pays aux riches échanges culturels avec l’Afrique et l’Asie, valorise la diversité et a su intégrer femmes et minorités dans des fonctions politiques et administratives de haut niveau. Le sultanat est également signataire de sept des neuf traités internationaux sur les droits de l’homme, tout en veillant à leur compatibilité avec la charia.
La conférence, organisée par l’Organisation de la culture islamique en partenariat avec l’université Baqir al-Olum, réunit 40 experts issus de 22 pays. Elle ambitionne de poser les bases d’un nouveau cadre intellectuel pour les droits de l’homme, enraciné dans les traditions spirituelles, culturelles et collectives de l’Orient.