Selon lanouvelletribune.info, en seulement quatre ans, les dépôts collectés dans ce secteur ont dépassé les 900 milliards de dinars, selon l’Association professionnelle des banques. Cette progression, estimée entre 25 et 30 % par an, témoigne d’un changement structurel dans le paysage bancaire national.
Depuis 2020, deux banques islamiques ont vu le jour, accompagnées de dix guichets spécialisés intégrés à des établissements classiques. Plus qu’un phénomène conjoncturel, cette dynamique traduit une adhésion croissante des citoyens à une finance éthique et ancrée dans l’économie réelle.
Près de 600 milliards de dinars ont été réinjectés dans l’économie via des financements conformes à la charia, notamment pour soutenir les petites et moyennes entreprises. La mourabaha, l’ijara ou encore la moucharaka permettent de répondre aux besoins d’investissement tout en assurant transparence et sécurité.
L’Algérie mise désormais sur la diversification bancaire pour stimuler l’épargne, élargir l’accès au crédit et promouvoir un modèle économique plus inclusif. La finance islamique s’impose ainsi comme un levier stratégique de développement national.