Pour la première fois depuis des décennies, une majorité significative des populations arabes exprime une compréhension, voire un appui explicite, à la position iranienne. L’analyse des commentaires sur les grandes plateformes médiatiques arabes, comme Al Jazeera, montre un revirement notable. De nombreux internautes semblent mettre de côté les préjugés idéologiques ou confessionnels pour saluer la posture de résistance de l’Iran.
Un commentaire d’un jeune Algérien résume cet élan : « On peut être en désaccord avec l’Iran, mais ne pas la soutenir en ce moment critique, c’est trahir l’islam et les causes des musulmans. Nous faisons face à un ennemi commun. Tout le soutien à nos frères de Gaza et d’Iran, depuis l’Algérie. »
Cette réaction reflète un consensus régional croissant. Les médias arabes, autrefois réservés, diffusent désormais des analyses mettant en avant les capacités militaires iraniennes et sa résilience stratégique. En parallèle, certains États arabes, notamment l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar, ont publiquement déclaré leur refus d’autoriser les États-Unis à utiliser leurs bases pour frapper l’Iran.
Par ailleurs, même au sein de l’administration américaine, plusieurs figures influentes s’opposent à l’option militaire et privilégient les solutions diplomatiques. Dans ce contexte, la guerre semble plus que jamais contestée, tant dans la rue arabe que dans les cercles de pouvoir internationaux.
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