Selon Le Huffington Post, Jean-Luc Mélenchon a estimé que « l’islamophobie se déchaîne en France », tandis que le député Thomas Portes a accusé le responsable vendéen d’entretenir un climat « islamophobe » et de représenter « un danger mortel pour les musulmans ».
Malgré la condamnation des profanations par Bruno Retailleau, qui les a jugées « absolument inadmissibles », les critiques de LFI se sont multipliées. Mathilde Panot, présidente du groupe à l’Assemblée, a dénoncé un homme qui « banalise l’extrême droite » et « nourrit la haine raciste ».
Elle a rappelé son retard à réagir après le meurtre d’Aboubacar Cissé et ses propos contre le voile. D’autres députés insoumis, comme Andy Kerbrat et Ségolène Amiot, ont affirmé qu’il avait « une responsabilité complète » dans la progression de l’islamophobie.
Ces événements s’inscrivent dans une tendance inquiétante : selon le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE), 1 037 faits islamophobes ont été recensés en 2024, soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente.