Boycott Israël : pourquoi Nestlé fait partie de la liste
Les tueries d’Israël à Gaza ont offert une seconde jeunesse au boycott d’Israël, qui n’a jamais connu une vigueur telle celle de ces dernières semaines. Le boycott est culturel, académique et économique.
Le boycott économique se traduit par le refus de consommer des produits fabriqués en Palestine occupée, mais pas seulement. Sont mises à l’index principalement les sociétés qui travaillent de près ou de loin avec Israël et son allié, pourvoyeur de munitions en plein carnage à Gaza, en l’occurrence les Etats-Unis.
Nestlé fait partie des cinq sociétés phares (avec Coca-Cola, Danone, L’Oréal et Mc Donald’s) que les boycotteurs appellent à viser. On pourrait aussi citer des dizaines, voire des centaines d’autres entreprises. Chacun peut boycotter autant d’entreprises qu’il l’entend, mais concentrer ses efforts sur ces cinq sociétés permettra de ne pas diluer la pression collective qui portera tôt ou tard, si elle est maintenue, à porter ses fruits.
S’il fallait retenir une seule raison pour laquelle il faut boycotter Nestlé, ce serait bien entendu l’unité de production et de recherche et développement (R&D) que le géant suisse a ouvert en 2002 dans la ville de Sderot, sur les terres volées aux Palestiniens. Nestlé y développe des produits à base de céréales pour Israël et le monde entier.
Source: al-kanz
