L'architecture islamique, plus qu'une histoire de forme et de modèle

14:09 - August 05, 2007
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Article (IQNA)- L'architecture islamique est la structure sociale et économique, motivation politique et sensibilité visuelle d'une tradition dominante et unifiée.
L'architecture islamique est plus que juste un spectacle des dômes et des minarets, des palais parfumés de plaisir et des tuiles exquises de turquoise; c'est une expression vraie d'une culture riche qui a unifié distant aussi lointain de pays que l'Espagne et la lave, l'Asie centrale et l'Afrique subdésertique, au-dessus d'environ mille années et de plus.
Fondamental les variations du siècle au siècle et de la région à la région, unité de conception architecturale témoigne à la puissance et à la largeur de l'Islam. De la théologie au commerce, de la guerre au plaisir privé, du mysticisme à la technologie, l'intervalle de la culture islamique est exprimé en série de bâtiment suprême assurée. Cette seule étude inclut non seulement les zones centrales de l'Islam mais des zones périphériques telles que le sud de l'Afrique du Sahara et de l'Extrême-Orient, où des mosquées et les madrasas ont été souvent construites dans des modèles architecturaux non-Islamiques.
L'architecture est plus qu'une histoire de forme et de modèle: c'est un produit des facteurs culturels et environnementaux et d'une expression de la façon de vivre le peuple pour qui elle est établie. L'architecture du monde islamique est l'architecture des personnes musulmanes.
Les arcs sont un élément majeur dans l'architecture islamique tout comme dans l'architecture occidentale.
Certains sont courants en orient comme en occident : arc en plein cintre, arc brisé, mais d'autres sont plus spécifiques au monde islamique, comme l'arc persan, au profil caréné, l'arc polylobé, l'arc à lambrequins ou encore l'arc outrepassé (souvent dit "en fer à cheval"), tous trois très employés en Espagne et au Maghreb.
Les architectes islamiques utilisent deux types de supports: les piliers et les colonnes.
La colonne est un support cylindrique. Dans les premiers siècles de l'Islam, les colonnes utilisées proviennent souvent de remplois de bâtiments antiques, mais au bout d'un certains temps, les matériaux antiques se faisant rares, les ouvriers islamiques apprirent à en tailler eux-même.
Un pilier est un élément maçonné, le plus souvent carré, rectangulaire ou cruciforme.
Dans l'architecture islamique, les iwans sont nés dans le monde iranien bien avant l'arrivée de l'Islam, sans doute sous la dynastie sassanide. Il s'agit d’un hall voûté avec une façade rectangulaire ouverte par un grand arc.
Un pishtak est également un élément provenant d'Iran. Il s'agit d'un portail en forme d'arc qui fait saillie sur la façade où il se trouve. En général, il est cantonné de deux minarets, mais ce n'est pas systématique.
La fermeture des fenêtres et autres ouverture est un élément traité de différentes manières dans le monde islamique.
Il existe mille et une manières de décorer un bâtiment en terres d'Islam. La céramique, la sculpture, la peinture, les mosaïques sont quelques unes des techniques les pus couramment utilisées. Certains éléments architecturaux ont également une vocation ornementale.
Contrairement à une idée très répandue, le décor architectural, comme l'art islamique en général, est souvent figuratif. Une exception importante, cependant, concerne les édifices à vocation religieuse, qui ne peuvent théoriquement comporter de représentations humaines ni animales.
La mosaïque est utilisée à plusieurs époques : Califat des Omeyyades, califat des Omeyyades d'Espagne, califat des Abbassides, sultanat mamelouk.
Dans les trois premiers cas, on note une forte influence antique et byzantine (mosaïque à fond d'or). On sait d'ailleurs que des artistes byzantins ont travaillé dans le monde islamique à ses débuts. Pour les mosaïques mameloukes, le cas est un peu différent, car il s'agissait cette fois d'un retour aux sources. Elles sont donc fortement influencées par les mosaïques à fond d'or du Dôme du Rocher et de la Grande mosquée des Omeyyades de Damas.
Dans le monde islamique, les musulmans sont normalement enterrés à même le sol, dans un linceul, sans cercueil ni tombe. Cependant, rapidement se sont développés plusieurs types d'architecture funéraires pour les hauts personnages et surtout pour les saints. Cette architecture est née dans l'est de l'aire islamisée, c'est-à-dire en Iran, où de nombreuses religions étaient pratiquées, qui traitaient leurs défunts de manière différentes, et où le Chiisme dominait.
De par sa dimension, le Chiisme a favorisé l'apparition de mausolées, qui servent de lieu de prière et d'invocations de Saints, comme c'est par exemple le cas à Mashhad avec le tombeau de l'imam Reza. Les tombeaux de saints sont appelés imamzadeh.
Deux formes émergent en particulier : le mausolée sous coupole et la tour funéraire, mais la typologie varie d'un lieu et d'une période à l'autre.

Source: library.thinkquest
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