Trente ans de traduction coranique dans la République islamique d’Iran

12:48 - July 31, 2009
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Téhéran(IQNA)- La période qui a suivi la victoire de la Révolution islamique a été une période florissante dans le domaine de la traduction coranique et a permis aux non arabisants, d’avoir accès aux enseignements islamiques et au texte coranique.
Selon une information de l’Agence internationale de presse coranique(IQNA), les travaux effectués ont permis de corriger certaines erreurs qui existaient dans les anciennes traductions et de présenter des méthodes nouvelles dans le domaine de la traduction en persan, qui est un domaine très ancien. Des traductions au mot à mot, sémantiques et libres, présentées de diverses manières, avec ou sans commentaires, ont été proposées et montrent l’intérêt des Iraniens et des traducteurs, pour ce livre céleste.
La première traduction du saint Coran remonte au troisième ou quatrième siècle de l’Hégire, bien que cela ne signifie pas qu’avant cela, aucune traduction en persan n’ait été faite, car l’intérêt des Iraniens pour cette nouvelle religion exigeait une connaissance de ses principes alors qu’ils n’avaient aucune connaissance de la langue arabe. Il semble donc qu’avant cette traduction officielle, il existait déjà des traductions partielles et non officielles du texte coranique.
Le premier texte est la lettre du Prophète suprême(SAWA) aux dirigeants des pays voisins, dont certaines parties coraniques ont été traduites par les envoyés et les délégués du Prophète en diverses langues. Le deuxième exemple historique est la traduction de Salman farsi. Bien qu’il n’existe aucune preuve de l’existence d’une traduction complète du saint Coran par Salman Farsi à l’époque du Prophète et des premiers califes, il existe cependant des preuves d’une traduction de la sourate «Hamd», en persan, qui était utilisée par les Iraniens dans leurs prières en attendant qu’ils s’habituent à la langue arabe. Certains signes montrent aussi qu’une traduction existait avant le quatrième siècle, faite par Mussa Ben Siar Osvari.
Les traductions coraniques après la victoire de la Révolution islamique en Iran
Plus de trente traductions ont été faites après la victoire de la Révolution islamique et ont permis des recherches et des travaux dans ce domaine, de la part de spécialistes coraniques comme Hossein Ostadvali, Abol Ghasem Emami, Asghar Barzi Halabi, Mostafa Khoramdel, Baha-o-din Khoramshahi, Ali Akbar Soruri, Tahereh Safarzadeh, Ali Karimi Faridan, Ali Musawi Garmarudi, Mahmoud Yaseri et Mahsumeh Yazdan Pana. D’autres traducteurs ont travaillé à une traduction poétique du saint Coran comme Karam Khoda Aminian, Mohamad Cha’egh Ghomi, Chahab Tachakori Arami et Omid Majed.
La traduction du Cheikh Mohamad Kazem Ma’zi est une traduction qui est restée très proche du texte initial et est très précise. Cette traduction qui a été publiée une première fois, en 1997, manque de travail au niveau du persan, mais a l’avantage d’être restée le plus près possible du texte coranique, malgré des lourdeurs grammaticales et certaines fautes d’impression et de traduction des temps arabes. Cette traduction semble être la dernière dans la technique de traduction du mot à mot, malgré d’autres travaux dans ce domaine qui ne sont pas moins importants.
La traduction de l’Ayatollah Hadj cheikh Mahmoud Yaseri, imam de la mosquée Ark de Téhéran, publiée en 1983 et connue sous le nom de "Kholasatoul Tafassir"(خلاصة‌التفاسير), est accompagnée d’un commentaire succinct et de règles de phonétique corrigées par l’Ayatollah Abol Hassan Che’rani. Cette traduction a été corrigée également par Ha’eri, et publiée par le centre culturel Imam Mahdi(AS) en 1994. Cette traduction présente des commentaires et ajouts entre parenthèses, qui facilitent la compréhension bien que les règles de grammaire persane n’aient pas toujours été respectées comme il le fallait.
La traduction de Mahmoud Achrafi Tabrizi, religieux et calligraphe contemporain, publiée par les éditions Javidan, en 1994, propose une traduction très proche du texte et accompagnée d’un commentaire résumé de certains versets.
La traduction en deux volumes de Dariush Chahin, né au début du quatorze siècle de l’Hégire, qui est aussi l’auteur de plus de 300 livres et traductions dans le domaine littéraire et religieux, du récit et de la poésie, est célèbre et a été publiée par les éditions Javidan, en 2000. Cette traduction assez littéraire, présente des explications très courtes à la fin de chaque sourate, sur le lexique, l’Histoire et le contexte de la Révélation. La traduction est parfois très près du texte et parfois plus libre, et le traducteur a tenté de traduire tous les mots et même de respecter le nombre de lettres.
La traduction du professeur Abdol Mohamad Ayati, né en 1920, est une des plus brillantes traductions contemporaines du saint Coran. Cette traduction publiée en 1981, a marqué le milieu littéraire par sa force grammaticale et lexicale, en évitant l’abus des termes arabes. Malgré la qualité et la richesse du vocabulaire, cette traduction, présentée dans de nombreux articles, comme un exemple de grammaire et de syntaxe, a été parfois critiquée pour ses extrapolations sémantiques et l’influence du commentaire sur la traduction.
La traduction de Abol Ghassem Emami, professeur de théologie à l’université de Téhéran, a été publiée en 1991, et a la particularité de se référer à la vieille langue persane du Dari, et à d’anciennes traductions du saint Coran, plus proche d’après l’auteur, du style coranique. Les ajouts très peu nombreux, sont inscrits dans le texte, sans parenthèses. Ce qui a été omis du verset pour des questions de rhétorique, est repris en bas de la page pour éviter une amputation du texte original. L’auteur a aussi cherché à éviter les termes arabes et a choisi des équivalents qui existent dans le persan courant pour prouver la performance de la langue persane dans la présentation du message divin, et pour créer une œuvre à la fois littéraire, spirituelle et artistique.
La traduction de Seyed Jalal-e-din Mojtabavi, doyen de la faculté de sciences humaines et de littérature de Téhéran, et auteur de plusieurs traductions de textes anglais et arabes en persan, est une des œuvres les plus prestigieuses dans le domaine de la traduction coranique. Cette traduction a été corrigée par Hossein Ostadvali et publiée en 1993. Le souci du respect du texte original se fait très sentir et explique la présence de commentaires qui complètent la traduction. L’auteur explique dans la préface, qu’il a essayé d’utiliser des termes persans au lieu des termes arabes, et de respecter l’ordre du verset.
La traduction du Général retraité Ahmad Kavianpour est une traduction en persan et en turc. Ses traductions ont été publiées par les éditions Eghbal, en 1996. Cette traduction est accompagnée de notes tirées du commentaire de Abol Fatuh Razi, et du commentaire Kachf-ol-Aghayegh. L’Ayatollah Vahidi, au sujet de cette traduction, a déclaré qu’aucun mot n’avait été supprimé ou ajouté, et qu’elle brillait par sa simplicité et la précision du vocabulaire. De nombreux points d’explication et de commentaire accompagnent le texte, dans des parenthèses, ou dans des notes au bas des pages.
Kazem Pourjavadi est un traducteur contemporain qui a proposé une traduction dans le respect des règles de la langue et du vocabulaire persan. Baha-o-din Khoramcha’i, correcteur de la traduction, a déclaré qu’il s’agissait d’une des traductions coraniques les plus simples mais qui manquait parfois de précision scientifique, de précision sémantique et était parfois aussi assez obscure.
La traduction de Ali Musawi Garmarudi, publiée en 2004, est une des traductions les plus riches au niveau littéraire et au niveau de la précision dans la traduction. Khoramchahi, dans son article intéressant sur cette traduction, a loué sa fidélité au texte et sa beauté. Dans la préface, l’auteur nous prévient du caractère assez archéologique du style, et du choix de termes anciens et disparus du lexique moderne, ainsi que du travail très précis dans le choix des synonymes. Les notes sont très riches et argumentées, et permettent de comprendre les choix sémantiques qui ont dirigé la traduction.
La traduction du commentaire «Rahnama» est une autre production du centre culturel des sciences coraniques, qui propose une traduction en vingt volumes organisée selon les notes de spécialistes coraniques comme l’Ayatollah Hachemi Rafsanjani, et qui à l’origine, ne comportait pas la traduction du texte coranique qui a été ajoutée lors de la publication suivante en 2006. D’autres spécialistes comme l’Hojat-ol-islam Salehi Najaf Abadi, Ansari Mahalati et Talebi, ont contribué à l’élaboration de cette traduction. D’après la préface de cette œuvre, les auteurs ont tenté de donner une traduction exacte des termes et ont évité des interprétations trop éloignées du texte initial. Les explications à partir du commentaire sont très rares, et les auteurs ont cherché à ne pas franchir la limite entre traduction et interprétation.
La traduction de Mohamad Mahdi Fouladvand, fils du défunt Mohamad Hossein Bakhtiari, membre de l’Association de philosophie iranienne et de sciences humaines de l’Unesco, membre de l’association de poésie et des écrivains francophones, et auteur de plus de trente œuvres en persan et en français, est son œuvre la plus importante qui date de 1994, corrigée par Mohamad Reza Ansari et Seyed Mahdi Borhani. La traduction est dans un style simple et accessible, sans tendances exagérées dans le choix du vocabulaire, persan ou arabe, et révèle un grand effort du traducteur dans le respect de la langue initiale et même dans le respect des formules d’insistance spéciale à la langue arabe. Le traducteur a essayé de respecter à la fois le sens et le texte, sans sacrifier la simplicité et la facilité de compréhension, ni l’harmonie stylistique des dernières sourates mecquoises. Cette traduction, selon des spécialistes comme Malikan Mahdavirad, Khoramcha’i et Khani, est une des meilleures et des plus fidèles traductions contemporaines des dernières cinquante années.
La traduction de Baha-o-din Khoramchahi, né en 1945, et auteur de nombreux travaux sur la mémorisation et les sciences coraniques, est une des traductions contemporaines les plus importantes qui propose des explications sémantiques très complètes. Cette traduction montre l’existence chez le traducteur, d’une très bonne connaissance de la grammaire arabe, et propose des explications entre parenthèses dans la partie inférieure des pages, sous la partie réservée à la traduction. Elle propose aussi des notes du traducteur et des références à des livres de recherches coraniques sur la compréhension coranique, le rejet de toute falsification du saint Coran et sur les termes persans dans le saint Coran, et un lexique. L’auteur explique dans sa préface, le choix des termes arabes et des expressions grammaticales correspondant à leur statut grammatical dans la langue arabe, et le rejet d’interférences du commentaire dans le travail de traduction.
Le commentaire de Mohsen Ghara’ati, né en 1944, intitulée «Noor»(lumière), est un commentaire spécialisé dans les enseignements coraniques concernant l’éducation. Ce commentaire propose aussi une traduction et des études diverses sur l’éducation, dans l’ordre des versets. Il s’agit d’un commentaire très accessible, accompagné d’une traduction très simple, dans un langage courant, présentant dans des cas nécessaires, certaines explications présentées entre parenthèses dans le texte.
La traduction de Seyed Kazem Arfah, publiée en 2002 par les éditions Feiz Kachani, est une traduction très simple et d’accès facile, qui ne propose aucune explication et renferme quelques erreurs qui découlent d’un manque de connaissances des questions littéraires.
La traduction de Asghar Barzi, elle, cherche à respecter le texte et la valeur littéraire, tout en restant accessible, et en présentant certains points de grammaire arabe, à côté de la traduction. Cela représente un travail original par rapport aux autres traductions et permet à ceux qui ont quelques notions de grammaire arabe, de mieux comprendre le sens des versets. L’auteur a tenté aussi de présenter les différents contextes de la Révélation et d’effacer les doutes sur l’interprétation du texte. Cependant les explications concernent en général les phrases assez courtes et certaines erreurs de grammaire ont entraîné des fautes de traduction.
Le commentaire coranique d’Abol Fazl Bahrampour «Nasim Ayat» en trente volumes, propose aussi une traduction revue et corrigée des versets. L’intérêt de cette traduction relativement simple, est le lexique incorporé au texte, qui explique les racines sémantiques et le sens des mots. Le travail de traduction est très précis et respecte le nombre des mots et des lettres. Les formules d’insistance très présentes dans le saint Coran ont été soigneusement traduites bien qu’on lui ait reproché la répétition de certains termes et un manque de correspondance entre les termes de la traduction et du lexique.
La traduction de Masumeh Yazdanpanah, est comme elle le dit, elle-même, une traduction libre mais précise, qui la met au nombre des traductions-interprétations, avec un minimum d’explications tirées du commentaire et incluses dans des parenthèses en dehors du texte. Un atout de cette traduction est le lexique des mots importants traduits en persan et en anglais.
La traduction de Hossein Ostadvali, chercheur coranique contemporain et auteurs de nombreux articles sur les différentes traductions coraniques
Après des études et la correction des traductions coraniques de Jalal-o-din Mojtabavi, Elahi Ghomche’i, l’Ayatollah Mechkini et du docteur Mousavi, Ostadvali a entrepris lui-même, en 1996, une traduction coranique qui a été publiée en 2006. Cette traduction est intéressante pour son interprétation exacte des termes coraniques et son attention au style et à la rhétorique coranique. Certains termes arabes ont été conservés, comme «Iman, yaghin, enfagh». Ostadvali a aussi présenté une étude de commentaires et une étude des versets dans leur contexte, ou selon le contexte de la Révélation, qui est présentée en notes au bas des pages, et permet de répondre à certaines questions relatives aux statuts des versets.
La traduction de Mohamad Khadjou, qui est le traducteur en persan de la majorité des Œuvres de Molla Sadra, grand philosophe iranien du dernier siècle, a été publiée en 1990, et est comme l’a dit l’auteur dans sa préface, une traduction des points sémantiques pour éliminer les doutes sur l’interprétation. La traduction très simple et claire, a été élaborée dans le respect total des règles grammaticales du persan.
La traduction de Khoramdel, spécialiste coranique de la région du Kurdistan, intitulée «Traduction et commentaire de lumière», a été publiée plusieurs fois par les éditions Ehsan, à Téhéran. Les explications relatives au commentaire sont incluses dans le texte dans des parenthèses qui les distinguent du texte de la traduction. Les commentaires sur l’harmonie des versets et la relation entre les versets, augmentent la valeur de cette traduction, et permettent au lecteur de se reporter aux autres versets sur le même sujet. Le style est simple et accessible, sans exagérations dans le choix des termes, persans ou arabes, et d’une grande précision.
La traduction de l’Ayatollah Makarem Shirazi, est une des plus courantes actuellement, et est en partie, celle présentée dans le commentaire «Nemoune» qui est l’œuvre de plusieurs spécialistes coraniques des centres d’enseignement islamique. Corrigée par Javad Mohaddesi, cette traduction a été publiée en 1996. Cette traduction s’attache plus au sens qu’à la forme, et présente une traduction coranique simple mais assez précise. Cette traduction spécialement appréciée par la jeunesse iranienne, propose aussi des commentaires succincts pour expliquer certaines questions relatives aux sciences coraniques.
La traduction de la trentième et dernière partie du saint Coran, de Mostafa Rahmandoust, poète contemporain, est destinée aux enfants et aux jeunes. Cette traduction qui s’adresse à un public jeune reste cependant dans le respect du texte coranique, et se limite à des commentaires très réduits et choisis en fonction des possibilités de compréhension des lecteurs, présentés sous forme de «Rappels» en bas de la page.
La traduction de Mahsoud Ansari, auteur de nombreuses traductions dans le domaine coranique, et responsable de la correction de la traduction de Mohaddes Delvi, de Baha-o-din Khoramshahi et de Mohamad Mahdi Fouladvand, est réputée pour son respect de la grammaire coranique et du choix lexical, et pour les intéressantes remarques de commentaire et sémantiques, incorporées au texte. L’auteur a évité les termes inconnus ou démodés, et respecte un équilibre entre le choix des termes persans et arabes. La traduction est fidèle et précise, et cherche à transmettre, selon les possibilités du persan, les nombreuses insistances du texte coranique.
La traduction de l’Ayatollah Mechkini, corrigée par Hossein Ostadvali, a été publiée en 2001, et a l’originalité de proposer tous les synonymes du mot arabe, en persan, dans plusieurs possibilités de traduction. Le traducteur a prêté une attention spéciale au mot «Wa» en début de sourate, et rappelé le ou les mots sous entendus par ce terme, entre parenthèses.
La traduction de Madame Tahere Safarzadeh, professeur de littérature et d’anglais, publiée en 2001, est accessible au public persan ainsi que les commentaires relativement simples bien que très abondants, sur le sens du verset et le contexte historique de sa Révélation. Cette double traduction, en persan et en anglais, manque parfois de précision au niveau de la transcription de la grammaire arabe, et néglige aussi parfois certaines parties du verset.
La traduction du professeur Ali Asghar Halabi, a été publiée en 2001, et présente de nombreux points de commentaire. A la fin du livre, l’auteur présente une longue discussion de trente pages, sur l’intérêt du saint Coran et certaines questions scientifiques, sa traduction et ses motivations.
Cependant cette traduction présente certains défauts comme l’abondance des crochets, des fautes de traduction et une grande faiblesse dans la correction. Certains critiques ont parlé d’un manque de précision et d’une lourdeur du style.
La traduction de Hossein Ansarian, auteur de nombreux ouvrages sur la spiritualité, a été publiée en 2004. Il s’agit d’une traduction simple et accessible, sans de trop lourdes interventions du commentaire.
La traduction de l’Hojat-ol-islam Mohamad Ali Reza’i Isfahani, auteur de nombreux travaux sur les techniques de traductions coraniques, est une traduction nouvelle, élaborée en coopération avec plusieurs chercheurs du centre d’enseignement islamique, et publiée en 2004. Cette traduction phrase par phrase, présente des explications de commentaire ou de vocabulaire entre parenthèses, et des ajouts entre crochets. Un grand intérêt a été porté aux équivalents sémantiques et grammaticaux, une recherche spéciale a été faite aussi sur les équivalents persans des expressions coraniques, en évitant des formules lourdes ou des expressions inusitées.
La traduction de l’Hojat-ol-islam Seyed Mohamad Reza Safavi, est une des deux traductions du centre de propagation des sciences islamiques, publiée en 2006 par ce centre. Cette traduction a été élaborée dans le sens des enseignements du commentaire «Al Mizan» de l’Allameh Tabataba’i, et tente de proposer pour chaque terme coranique, une traduction qui respecte les subtilités de la sémantique arabe. Une partie intéressante de cette traduction est celle des explications sémantiques et la présentation de sujets moraux, sociaux, historiques, philosophiques et idéologiques.
La traduction de Ali Akbar Soruri est une traduction du genre simple où le traducteur a tenté de respecter à la fois le style littéraire et le contenu du texte initial. Sa traduction est à la limite d’une traduction au mot à mot et d’une traduction plus libre, mais reste toujours dans le respect du texte coranique. Cette traduction a cependant été l’objet de certaines critiques sur son manque d’attention aux finesses de la langue arabe.
La traduction de Amir Towidi a été publiée en 2006, par les éditions «Hafez Novin», après une présentation sur le site d’information coranique IQNA. Cette traduction a pour objectif de faciliter la compréhension coranique, et s’inspire de la lecture de Assem, selon une revayat de Hafs, écrite par Chatenieh d’après le «Rasm-ol-moshaf». L’utilisation des modes spéciaux de lecture, des signes de pause de lecture et des autres signes de la lecture coranique, sont une particularité de cette traduction, ainsi que le style, l’utilisation des termes arabes courants dans le persan et les explications courtes mais nécessaires, sur certains versets coraniques.
La traduction de Gholam Ali Hadad Adel, est actuellement en cours d’impression, au centre culturel de propagande islamique. L’auteur a tenté de proposer une traduction facile et accessible, en restant très près du texte coranique.
Cet ensemble très riche de traductions ces trente dernières années, annonce les grands changements dans le domaine de la traduction coranique qui sont apparus grâce à la Révolution islamique, et tente de répondre aux besoins de la société actuelle.
Article sur les traductions coraniques de Mohamad Khamegar, tiré du site du centre culturel des sciences coraniques
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