La madrassa des tablighis de Vaulx-en-Velin
France(IQNA)- Le bâtiment se trouve dans une zone artisanale aux limites de Vaulx-en-Velin. Un ancien atelier de formation en fonderie, avec des grilles serrées qui occultent la vue, transformé en mosquée en 1998.
On l’appelle la «madrassa» : c’était au départ une école coranique, la première école primaire musulmane de la région lyonnaise. Les classes sont à l’étage. Le rez-de-chaussée sert de salle de prière, fréquentée essentiellement par des adeptes du tabligh (mouvement fondamentaliste appliquant à la lettre «les us et coutumes» du Prophète(SAWA) et refusant de les adapter à l’époque).
«On a surtout des vieilles carcasses, sourit Hassan Zaiani, président de l’association. Les jeunes s’ennuient ici : on répète toujours la même chose, on refuse de parler de politique. La mosquée est ouverte comme une église, dit-il, mais celui qui vient pour autre chose que pour prier ou apprendre le Coran, je lui dis qu’il y a quatre portes. Il peut choisir pour s’en aller.»
Une quinzaine de vieux assistent à toutes les prières, dès le lever du soleil. A l’étage, près d’une centaine d’enfants suivent les cours.
Les enseignants, pour une part bénévoles, s’appuient sur des cours privés par correspondance. Les parents, souvent de jeunes fondamentalistes wahhabites, veulent un culte strict, paient 650 euros par an et viennent de toute la région.
La mosquée est observée de près par les services de renseignement. Hassan Zaiani le sait, dit qu’il a de bons rapports avec la mairie et la police. «Ils m’appellent souvent, ce n’est pas un problème», dit-il. Un jeune musulman qui a aidé à ouvrir le lieu ajoute : «Les pouvoirs publics savent ce qui se dit dans toutes les mosquées. Ce n’est pas là que les terroristes pourront comploter.
Source: libelyon
«On a surtout des vieilles carcasses, sourit Hassan Zaiani, président de l’association. Les jeunes s’ennuient ici : on répète toujours la même chose, on refuse de parler de politique. La mosquée est ouverte comme une église, dit-il, mais celui qui vient pour autre chose que pour prier ou apprendre le Coran, je lui dis qu’il y a quatre portes. Il peut choisir pour s’en aller.»
Une quinzaine de vieux assistent à toutes les prières, dès le lever du soleil. A l’étage, près d’une centaine d’enfants suivent les cours.
Les enseignants, pour une part bénévoles, s’appuient sur des cours privés par correspondance. Les parents, souvent de jeunes fondamentalistes wahhabites, veulent un culte strict, paient 650 euros par an et viennent de toute la région.
La mosquée est observée de près par les services de renseignement. Hassan Zaiani le sait, dit qu’il a de bons rapports avec la mairie et la police. «Ils m’appellent souvent, ce n’est pas un problème», dit-il. Un jeune musulman qui a aidé à ouvrir le lieu ajoute : «Les pouvoirs publics savent ce qui se dit dans toutes les mosquées. Ce n’est pas là que les terroristes pourront comploter.
Source: libelyon
