Dans un télégramme adressé par le Vatican au président de la conférence épiscopale kényane, le cardinal John Njue, le pape François appelle aussi "tous les responsables à redoubler leurs efforts (...) afin de mettre un terme à une telle violence".
Dans ce texte, le pape se dit aussi "profondément attristé par l'immense et tragique perte de vies humaines" après cette attaque qui a fait 147 morts, en majorité des étudiants, et de nombreux blessés.
Les shebab ont surpris les étudiants dans leur sommeil. Lançant des grenades et tirant à l'arme automatique, ils ont exécuté des dizaines d'entre eux avant de séparer les musulmans des non-musulmans, laissant partir les premiers et retenant en otage les seconds.
L'attaque, qui a duré toute la journée de jeudi, est la plus meurtrière sur le sol kényan depuis celle perpétrée par Al-Qaïda contre l'ambassade américaine en 1998.
Vendredi, des survivants ont raconté comment les shebab s'étaient amusés avec les otages, les faisant ramper dans des mares de sang ou téléphoner à leurs parents pour leur demander de réclamer un retrait des troupes kényanes de Somalie, avant de les tuer.
lefigaro