Nahez Hatar a écrit : «Cette attaque dont l’échec est évident, provient de la peur du royaume face à la montée politique de l’Iran. Des centaines de femmes et d’enfants ont été tués, des infrastructures ont été détruites et de lourdes pertes ont été infligées au peuple du Yémen sans que l’Arabie saoudite puisse remettre au pouvoir l’ancien Président démissionnaire, Abd Rabbo Mansour Hadi, ni renforcer les groupes d’Al Qaeda ni diviser la population.»
« Les groupes qui ont soutenu cette coalition sont des traitres. L’Arabie saoudite a été obligée d’interrompre ses raids aériens pour sortir de ce bourbier, sans aucune victoire politique et grâce à une proposition de dialogue national faite par ses propres ennemis, c'est-à-dire l’Iran et la Syrie», a-t-il ajouté.
Le commentateur politique jordanien a poursuivi: « En fait l’Arabie saoudite était inquiète de l’accord entre l’Iran et les pays occidentaux, avec une levée des sanctions, de la possibilité d’une livraison de missiles S-300 à l’Iran, d’une union de l’Iran avec la Russie et des dernières déclarations d’Obama sur les problèmes sociaux des pays du Golfe persique.»
« L’échec de l’Arabie saouditem, a-t-il ajouté, l’a conduite à reconnaître le pouvoir de l’Iran et même à envisager des discussions avec Bashar al Assad. »
« Le roi saoudien se rendra évidemment à Camp David pour recevoir les ordres américains et des Européens qui se sont servis des wahhabites et de leurs alliés pour réaliser leurs projets dans la région, sur les réformes sociales, religieuses et politiques à entreprendre. Cependant aujourd’hui, le wahhabisme et le terrorisme qui sont devenus des dangers pour le monde entier, doivent accepter des limites ou s’en aller », a-t-il dit.
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