Si certains voient le mal partout, ce n’est pas le cas du très clément, ou plutôt très partial, juge John Koeltl, pris d’une cécité pour le moins suspecte, qui a statué en faveur de la nouvelle campagne d’affichage choc élaborée par la désormais célèbre pasionaria islamophobe, toujours toutes griffes dehors, l’autorisant à recouvrir les bus et le métro de la Metropolitan Transportation Authority (MTA), ses vecteurs de communication préférés, de ses messages à fort pouvoir toxique.
D’abord censurées par la MTA dont le président, Adam Lisberg, dans son infinie clairvoyance a immédiatement perçu la portée hautement délétère de cette sombre entreprise de manipulation de masse, les affiches signées Pamela Geller pourront finalement ressortir des tiroirs et s’exposer au grand jour, avec la bienveillante bénédiction de la justice qui aura, en l’espèce, manqué cruellement de discernement…
La déception teintée de stupeur se lisait sur le visage du grand patron de la MTA, n’en revenant toujours pas d’avoir entendu le juge Koeltl lui dire qu’il "sous-estimait le seuil de tolérance des New-Yorkais et surestimait l'impact potentiel de ces affiches", tandis que Pamela Geller pavoisait, en prenant la pose munie de son slogan inflammable.
Celle-ci devra toutefois attendre un mois avant de polluer l’espace public new-yorkais et semer le trouble dans les esprits, de quoi la faire piaffer d’impatience et permettre à la MTA de contre-attaquer en faisant appel.
Oumma