Le pape a affirmé, après la messe du dimanche, sur la place Saint-Pierre au Vatican : «Je continue à suivre avec une vive préoccupation et de la douleur au cœur, l'affaire des réfugiés dans le Golfe de Bengale et la mer d'Andaman».
Le Pape a souligné que les musulmans Rohingyas ont fui le Myanmar à la suite de l’oppression ethnique et a exprimé ses félicitations aux «pays qui ont ouvert leurs bras à ces personnes qui affrontent de graves dangers et souffrances», appelant «la communauté internationale à leur fournir l'assistance humanitaire nécessaire».
Selon une loi adoptée en 1982 au Myanmar, les musulmans Rohingyas qui ont perdu leur citoyenneté, sont considérés apatrides. Les Rohingyas qui sont considérés par l'ONU comme la communauté la plus opprimée dans le monde", vivent dans des camps à Arakhan, un Etat de l'Ouest du pays. Les camps de réfugiés au Bengladesh comptent en outre 29 000 musulmans Rohingyas.
Environ 4000 musulmans Rohingyas de la Birmanie, ainsi qu’environ 3000 migrants du Bangladesh sont bloqués sur des bateaux dérivant des mers d'Asie du Sud-Est avec peu d’accès à la nourriture et à l’eau, après que la Malaisie, l’Indonésie et la Thaïlande aient précédemment déclaré qu’ils n’autoriseront pas les migrants à bord des bateaux à débarquer sur leurs côtes.
Anadolu agency