Chaque charnier comporterait des dizaines de cadavres, mais aucun chiffre officiel n’a été donné. Le nombre de corps retrouvés reste encore donc à confirmer par la Police malaisienne.
Pourtant, les migrants Rohingyas avaient déjà averti les autorités de ce qui se passait dans cette région passoire où les passeurs se donnent à une traite humaine effroyable.
Récemment, dans la jungle du sud de la Thaïlande, à la suite de la découverte de fosses communes contenant des corps de Rohingyas avaient eu pour conséquence une traque policière pour démanteler plusieurs filières illégales de passeurs. En tout, au moins 70 camps de migrants ont été découverts et plusieurs dizaines de trafiquants humains ont été arrêtés. Des milliers de migrants Rohingyas avaient été abandonnés par des passeurs, en pleine mer. Certains ont pu trouver refuge en Indonésie, et en Malaisie.
La recherche d’une issue à cette tragédie urge. Des milliers de personnes sont en perdition en pleine mer, meurent tous les jours, assoiffées, affamées. La crise a pris une ampleur telle qu’elle est devenue régionale. La communauté internationale doit agir rapidement afin d’éviter que le bilan humain ne s’alourdisse davantage.
Des sanctions contre la dictature birmane sont plus que nécessaires pour dénoncer ces persécutions et ces massacres insupportables, à l’origine de cet exode massif.
ajib