Après que Bryndis Bjorgvinsdottir ait sollicité ses pairs sur Facebook et en l’espace de vingt-quatre heures, ce n’est pas moins de dix milles personnes (le pays compte trois cent mille habitants) qui répondent favorablement à l’appel de solidarité face à cette tragédie humaine mondiale.
« Je suis une mère célibataire avec un fils de six ans. Nous pouvons tout à fait accueillir un enfant dans le besoin. Je suis institutrice et je m’engage à lui enseigner à s’exprimer, écrire et lire l’islandais et à le rendre familier à notre culture sociétale. Nous avons des vêtements, un lit, des jouets et tout ce dont un enfant a besoin. Je paierais bien évidemment pour son billet d’avion », écrit Hekla Stefansdottir, en réponse au post de solidarité.
« Je pense que les gens en ont assez de voir ces histoires terrifiantes concernant les réfugiés mourant et veulent faire quelque chose dans l’ici et maintenant », a confié Bjorgvinsdottir à une chaîne de télévision publique. La ministre du bien-être et de l’action sociale, quant à elle, a affirmé que les autorités examinaient les offres faites sur Facebook et planifient de les considérer fin d’augmenter le quota d’acceptation des réfugiés.
« J’ai clairement dit que je ne voulais pas transmettre un plafond mais nous ferons le nécessaire pour accueillir plus de demandes. »
Cet élan massif nous rappelle l’attitude exemplaire des Ansars lorsqu’ils ont offert et partagé le moindre de leurs avoirs avec les migrants en provenance de la Mecque.
ajib