Abouzar Ebrahimi Turkaman, directeur du Centre iranien de la culture et des relations islamiques, lors de la deuxième réunion organisée le 17 novembre 2015, à l’occasion de l’anniversaire du martyre de l’Hodjat-ol-islam Ebrahim Ansari, ancien attaché culturel iranien à Beyrouth, en présence de spécialistes du Moyen orient et de l’Europe, et des familles des martyrs du combat culturel, a déclaré que les médias faisaient preuve de partialité dans la présentation des évènements, et que la communauté internationale était aujourd’hui, incapable de repérer le juste milieu entre deux extrémismes et de discerner ce qui lui est profitable et ce qui lui est nuisible.
« C’est ce qui se passe avec Daesh qui s’est retourné contre ses soutiens et ses bienfaiteurs. Derrière ce qui se passe dans le monde, il y a des réactions qui dénoncent un certain parti pris et des injustices flagrantes dans la gestion de l’information», a-t-il dit.
Mohamad Reza Majidi, directeur des archives du parlement iranien, a déclaré qu’il fallait profiter des capacités de l’Unesco pour encourager l’équilibre dans les affaires et lutter contre l’extrémisme.
« Nous devons organiser des réunion sur les droits de l’homme pour lutter contre l’islamophobie, dénoncer les groupes extrémistes et présenter l’islam des Ahl-ul-Bayt (as) », a-t-il dit.
Seyed Reza Sadr Mousavi, spécialiste des questions internationales, a déclaré que l’Occident était passé de l’islamophobie à l’anti islamisme, et que la coalition dirigée par les Usa contre les terroristes, avait pour objectifs de vendre des armes aux pays arabes et de les faire entrer dans la politique étasunienne au Moyen orient, de développer l’islamophobie et de redorer leur blason après les victoires de la Russie en Syrie.
« Pendant des siècles, les musulmans de ces régions ont vécu sans problèmes, il faut que les centres responsables expliquent pourquoi la région est tombée dans une telle situation, trouver des solutions et décider qui est capable de lutter contre les groupes terroristes », a-t-il dit.
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