L’objectif n’est pas de montrer sa supériorité
L’Ayatollah Taskhiri, conseiller du Guide suprême dans les affaires du monde de l’islam, lors de la présentation le 23 novembre 2015, du livre en anglais « L’Iran, terre de tolérance » publié par le Centre de la culture et des relations islamiques, en présence de nombreux responsables religieux et culturels, a déclaré que le Coran encourageait la cohabitation pacifique et que l’objectif du dialogue interreligieux n’était pas de montrer sa supériorité ni de fondre toutes les religions en une seule.
« Aujourd’hui, nous somme l’hôte de Poutine qui a déclaré que l’islam faisait partie de l’Histoire de la Russie tout comme les autres religions font partie à mon avis, de l’Histoire de l’Iran. Le verset 255 de la sourate Baghara :
«لاَ إِکْرَاهَ فِی الدِّینِ قَد تَّبَیَّنَ الرُّشْدُ مِنَ الْغَیِّ «
Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin se distingue de l’égarement
montre que tous les citoyens quelle que soit leur religion, doivent avoir les mêmes droits, être libres de pratiquer leur culte, et pouvoir exercer des activités politiques, économiques, sociales et juridiques. Nous devons arriver à un consensus et travailler dans ce sens, c’est un combat qui n’est pas politique mais idéologique », a-t-il dit.
L’évêque des églises orientales a déclaré que le livre « L’Iran, terre de tolérance » montrait la diversité religieuse de l’Iran et le regard du leader de la révolution et du Guide suprême sur les minorités religieuses.
« Nous espérons que ces réunions augmenteront et que ce livre sera vendu à l’étranger pour montrer l’ambiance qui règne entre les religions en Iran », a-t-il dit.
Ardashir Khorshidian, responsable de l’Association des zoroastriens de Téhéran, a déclaré que l’Iran était la terre de la tolérance depuis que Kourosh avait annoncé la charte des droits de l’homme.
« Les prophètes ont tous travaillé pour l’union et le service de l’humanité, nous sommes tous des citoyens de ce pays et devons essayer de nous comprendre. Les symboles de la lutte contre l’injustice dans ce pays sont l’Imam Ali et l’Imam Hossein », a-t-il dit.
Mashallah Golestani Nejad, représentant des chrétiens de Téhéran, a déclaré que la foi en Dieu était le point commun de toutes les religions en Iran, et qu’avant d’être chrétien il était un Iranien.
« Les responsables ont dit que nous pouvions vivre en fonction de nos enseignements religieux et de nos règles juridiques dans les différents domaines comme le mariage par exemple », a-t-il dit.
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