Selon la chaîne Al-Alam, les protestataires ont exigé l’arrêt immédiat des crimes commis par Israël et la fin du blocus alimentaire dans l’enclave.
La scène a pris un caractère symbolique fort : le bruit des casseroles et des tambours a envahi la rue, transformant l’espace en un cri collectif.
Les organisateurs ont même appelé les participants à venir avec leurs animaux domestiques, comme pour montrer que, face au silence du monde, même les créatures muettes réclamaient justice.
Un manifestant interrogé a affirmé : « Nous avons tenté de nous approcher au plus près de l’ambassade, mais la police protégeait les lieux et nous a empêchés de manifester avec nos casseroles et tambours contre la famine à Gaza. »
Cette mobilisation répond directement aux projets israéliens d’occupation de Gaza et de poursuite des colonies en Cisjordanie. Les participants ont jugé la réaction du gouvernement britannique — limité à une convocation de l’ambassadeur israélien — insuffisante, affirmant que « le peuple doit combler ce vide ».
Un autre protestataire a dénoncé l’hypocrisie de Londres : « Le Royaume-Uni prétend défendre les droits humains et même les droits des animaux, mais il reste complice des crimes commis contre les Palestiniens. »
Les manifestants ont relié les bombardements de Gaza et l’expansion des colonies, y voyant deux aspects d’une même politique visant à déraciner le peuple palestinien. Les casseroles, devenues symbole de colère, ont exprimé une rupture : le temps du silence est révolu.