Il a indiqué lors de cette interview : « Le Coran s’est manifesté dans tous les instants de cette tragédie, les réunions religieuses traditionnelles qui attirent encore énormément les gens ont un rôle important à jouer dans la présentation de ces événements ainsi que les chanteurs qui ajoutent une dimension artistique et affective à la présentation historique, mais il ne faut pas négliger les réseaux sociaux et leur influence sur les jeunes. »
«Nous devons étudier, a-t-il dit, les méthodes de discours utilisées par les Ahl-ul-Bayt (as) lors de cet évènement et après cet évènement. L’Imam Hossein (as) tantôt se présentait avec les vêtements du prophète (as) tantôt faisait des discours édifiant aux 30000 soldats de l’armée des ennemis. Ashura n’est pas un évènement limité dans le temps mais concerne le présent et le futur. »
Sangari a ajouté: « Les nouvelles présentations ne doivent pas être automatiquement rejetées, nous ne devons pas penser que ce que nous apprécions est juste ni le contraire. Dans le domaine musical, nous n’avons pas encore réglé ce problème et cela entraine des confusions dans la société. »
« Ce sont les spécialistes qui doivent donner leur avis sur les différentes techniques artistiques utilisées dans ces cérémonies, pour les orienter dans la bonne direction. Ce n’est pas le résultat qui compte mais le fait d’être dans la bonne direction, pour l’Imam Hossein (as) être tué ou être victorieux était la même chose. Il ne faut pas penser au résultat mais à la justesse de nos actions. La loi du Coran est la meilleure et son application a été totale le jour d’Ashura. Les relations entre le Coran et l’évènement d’Ashura doivent être présentées. L’Imam Hossein (as) lors du martyre d’Habib a déclaré : « Que Dieu te bénisse Habib, toi qui récitait le Coran en entier de l’aube au crépuscule » et il s’est présenté avec le Coran lors de son dernier discours», a-t-il dit.
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