Theodor Bibliander était aussi un linguiste et un orientaliste versé dans les langues orientales et l’hébreu.
Après la mort du prêtre suisse, Ulrich Zwinglis, principal artisan de la Réforme protestante en Suisse, il devint le maitre de la chaire d’étude linguistique des textes sacrés.
Mais la Suisse étant sous l’influence idéologique de Jean Calvin, un autre célèbre théologien protestant que Theodor Bibliander avait souvent critiqué, il est mis à la retraite en 1560, et décède quatre ans plus tard.
Spécialiste de la traduction du nouveau testament et du Coran, il compléta la traduction anglaise de Robert de Ketto et publia sa traduction en allemand, en 1543 qu’on ne trouve actuellement, que dans certaines bibliothèques.